Comme un papillon, j'oublie le temps qui me reste et où la vie me conduit.Quelle importance, j'ai le coeur immense et le monde est petit. Ce qui compte, c'est d'avoir envie ( F.Gall)

lundi 2 juin 2014

Un peu de lecture?



Bleu de Sèvres


Versailles, janvier 1760. Mme de Pompadour s'engage auprès de Louis XV à donner sous dix ans à la France une porcelaine plus belle que celle de Saxe, dont les secrets de fabrication demeurent jalousement gardés par les ateliers de Meissen depuis un demi-siècle. Au même moment, en Auvergne, Anselme et Mathieu Masson enterrent leur mère. Les deux frères décident de quitter le pays natal pour tenter leur chance à Paris. Anselme a reçu une solide formation scientifique et se passionne pour la minéralogie.
Dans la capitale, il fait la connaissance de Marmontel, un dramaturge en vogue qui l'introduit dans le salon de Mme de Pompadour. Celle-ci charge Anselme de percer le secret des pâtes dures de Saxe, au profit de la manufacture de Sèvres. Commence alors une course au temps qui conduit notre héros à Strasbourg, où il se lie d'amitié avec Pierre-Antoine Hannong, héritier d'une dynastie de céramistes passés maîtres depuis peu dans l'art de la porcelaine dure. Mais déjà, autour d'Anselme et de Pierre-Antoine, les coups bas se multiplient, des espions sortent de l'ombre...
Jaune de Naples.
Printemps 1770.
La jeune Marie-Antoinette devient dauphine de France. De Versailles, elle écrit régulièrement à sa sœur, Marie-Caroline, reine du royaume des Deux-Siciles, mariée à Ferdinand IV. Ce dernier a succédé à son propre père, Charles III d’Espagne, parti régner à Madrid après avoir rasé la manufacture de Capodimonte, près de Naples. Il a interdit à son fils de refaire de la porcelaine dans le petit royaume italien. Mais Marie-Antoinette et sa sœur décident de ne pas en tenir compte. À la fois rivales et complices, elles se lancent un défi : « Ma porcelaine sera plus délicate que la vôtre ! » La future reine de France, à la demande de Marie-Caroline, envoie à Naples Anselme Masson, de la manufacture de Sèvres, et son frère Eustache afin de ressusciter l’ancienne fabrique. Anselme devra aussi tenter de rapporter à Sèvres le savoir-faire italien. Mais, sur place, la situation se complique, car les espions espagnols sont bien décidés à faire respecter les ordres du terrible Charles III…
Bleu de Sèvres nous avait fait vivre l’aventure de la Manufacture royale de Louis XV, Jaune de Naples, suite attendue, nous entraîne dans les péripéties napolitaines et romaines d’Anselme Masson, au coeur d'un XVIIIe siècle tumultueux et passionnant.

Rouge de Paris

Octobre 1789. Durement éprouvée par la fuite de sa riche et princière clientèle, la manufacture de Sèvres est saisie par la fièvre patriotique qui s’est emparée de Paris et gagne la France entière.
La jeune Adèle Masson, qui s’est fait une spécialité de la peinture d’oiseaux sur porcelaine, s’emploie à trouver les moyens de sauver la fabrique qui, de royale, va bien vite devenir nationale. Elle peut compter sur son père, Anselme Masson, paralysé mais dont l’intelligence est demeurée intacte. Mais sur qui d’autre s’appuyer pour parvenir à ce but ? Sur Marie-Antoinette, encore influente, et que le parrain d’Adèle, Blanchot, ira visiter jusque dans sa prison du Temple ? Sur Mirabeau, le trublion, que son accord secret avec le roi a rendu immensément riche ? Sur Roland, ministre de Louis XVI, administrateur scrupuleux ? Sur Danton, enfin, ce jouisseur effréné qui semble vouloir oublier la Terreur pour ne plus songer qu’à l’amour et à la beauté ?
Ce roman, le troisième et dernier d’une saga sur la porcelaine inaugurée par Bleu de Sèvres et poursuivie avec Jaune de Naples, nous convie à une traversée de la Révolution jusqu’à la chute de Robespierre. Ainsi sera bouclée la ronde de ceux qui, de la marquise de Pompadour aux plus sanguinaires des sans-culottes, ont été fascinés par l’éclat de l’or blanc, le kaolin, ce fruit miraculeux des richesses de la nature et du génie des hommes.







Textes de présentation extraits de: Le seuil








J'aime les pièces de  porcelaine( les faïences anciennes aussi) que je collectionne depuis de longues années. Je possède aussi quelques ouvrages qui m'ont aidée lors de mes découvertes.

Aussi,c 'est avec passion que j'ai lu les deux premiers ouvrages consacrés à l'histoire romancée de la manufacture de Sèvres. Les héros de cette aventure sont attachants.On se prend vite d'amitié pour ces hommes qui vouent leur vie  à la recherche et à la création. L'auteur, historien , nous emmène sur les chemins souvent tourmentés de l'Histoire.


Dans  le troisième opus " Rouge de Paris' .La Manufacture est , à sa façon, victime de la Révolution . Les nobles n'ont plus la tête à s'acheter les merveilles qu'elle produit.Le peuple n'en a  ni le goût, ni les moyens.Les têtes couronnées " étrangères", profitant des troubles,  n'honorent pas leurs factures.


J'ai lu, avec plaisir mais un peu moins de passion , ce" Rouge de Paris" dont le titre illustre bien la Terreur  qui vole largement la vedette à Sèvres et à ses rêves de beauté.



5 commentaires:

  1. A lire ton billet, j'ai pensé à Viera da Silva...
    Tu trieras parmi ses couleurs...
    Je lègue à mes amis...

    un bleu céruleum pour voler haut

    un bleu de cobalt pour le bonheur

    un bleu d'outremer pour stimuler l'esprit

    un vermillon pour faire circuler le sang allègrement

    un vert mousse pour apaiser les nerfs
    un jaune d'or : richesse

    un violet de cobalt pour la rêverie

    une garance qui fait entendre le violoncelle
    un jaune barite : science-fiction, brillance, éclat
    un ocre jaune pour accepter la terre
    un vert Véronèse pour la mémoire du printemps
    un indigo pour pouvoir accorder l'esprit à l'orage
    un orange pour exercer la vue d'un citronnier au loin
    un jaune citron pour la grâce
    un blanc pur: pureté
    terre de Sienne naturelle: la transmutation de l'or
    un noir somptueux pour voir Titien
    une terre d'ombre pour mieux accepter la mélancolie noire
    une terre de Sienne brûlée pour le sentiment de durée

    (Viera da Silva, "Le Testament")

    Je t'embrasse, Danielle.

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  2. merci, Norma, belle inspiration.D'abord, je prends tous les bleus que je rehausse d'or, bien sûr! Mais je pourrais m'éclater avec toutes les autres couleurs qui me proposent de bien belles évasions.je t'embrasse, Norma.

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  3. Comme je suis passionnée de saga historique et que j'ai toujours admiré le Sévres , je pense que les trois devraient me plaire et même le troisième car j'aime beaucoup cette période et ces tumultes.
    Je dois passer à la biblio dans la semaine. Je note sur ma petite liste.
    Tu avais parlé un jour d'une série policière qui m'avait intéressé (Minette Walters) j'ai toujours oublié de te dire que je me suis régalée. J'en ai lu six et j'attends que les autres arrivent dans la médiathèque.
    Gros bisous Danielle, je vais aller tester la température de la mer.
    Belle journée

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    1. Ah les " Minette Walters"...de bonnes heures de lecture pour moi aussi! Les livres ci-dessus sont très bien écrits et surtout documentés mais ce n'est pas surprenant.Je connaissais déjà l'histoire de la porcelaine et certains personnages "officiels" c'est ça aussi qui fait que l'histoire plait!
      Bises, belle soirée.

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  4. bleu et or de sèvres: ici il y a un service de table du 1850 environ, complet aussi du service à café

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vol(s) de papillon

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