Geoffrey TRISTRAM |
La
première fois que j’ai trouvé mon chat en train de lire, j’ai été
surpris. Mais pas autant que lorsqu’il a sorti son premier livre chez
Challimard. Juste qu’il aurait pu me prévenir, quand même, et ne pas me
mettre devant le fait accompli: je l’ai découvert par hasard en vitrine
d’une librairie ! Il m’a dit qu’on en avait parlé dans le Chamazine
littéraire mais je ne lisais alors que Le Soir pour Le Chat.
J’ai lu tout son livre de mémoires en une nuit, c’est court en écriture
chat. Une seule ligne me concernant pour rappeler la fois où, après
qu’il eut renversé mon Bouddha en forme de rat, je l’avais interdit de
mousseline de saumon pendant trois jours... Il m’a dit que si je le
traitais comme une Chamélie à chapeaux, il me consacrerait tout un poème
dans son recueil à paraître chez Chamarion. Depuis, je me tiens à
carreau, je fais ses mille et une volontés, j’ai arrêté le boulot pour
me consacrer à cent pour chat à son bien-être, c’est que j’y tiens à la
postérité littéraire, moi.
Écrit par Éric Allard dans Des vies minées de songes
Charles WYSOCKI |
Très mignon !
RépondreSupprimerBisous, Danielle et aussi à Melle Lili !
Super!!! J'ai été faire un tour sur le blog c'est vraiment sympa et ce texte pourrai tellement n'être pas un songe.
RépondreSupprimerEt ton billet est mignonnement illustré.
Gros bisous et belle journée.
joli ...et très veritable!
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