Comme un papillon, j'oublie le temps qui me reste et où la vie me conduit.Quelle importance, j'ai le coeur immense et le monde est petit. Ce qui compte, c'est d'avoir envie ( F.Gall)

lundi 21 janvier 2013

Hiver...


 

Le sol trempé se gerce aux froidures premières,
La neige blanche essaime au loin ses duvets blancs,
Et met, au bord des toits et des chaumes branlants,
Des coussinets de laine irisés de lumières.



Passent dans les champs nus les plaintes coutumières,
A travers le désert des silences dolents,
Où de grands corbeaux lourds abattent leurs vols lents
Et s’en viennent de faim rôder près des chaumières.




 Gustav Lange ( 1811-1887)

 Mais depuis que le ciel de gris s’était couvert, 
Dans la ferme riait une gaieté d’hiver,
On s’assemblait en rond autour du foyer rouge,

Et l’amour s’éveillait, le soir, de gars à gouge,
Au bouillonnement gras et siffleur, du brassin
Qui grouillait, comme un ventre, en son chaudron d’airain.



Emile Verhaeren

1 commentaire:

  1. Bon tu me refroidis là. Heureusement ce poème ce termine joyeusement.
    Ici le soleil est revenu, il se lève.
    Mais hier la plage est montée sur le boulevard.
    La route est coupée.
    Gros bisous et belle journée

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vol(s) de papillon

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