J'ai connu deux saisons pour une année.Une saison sèche et fraîche qui nous invitait à réchauffer nos matins par un petit tricoté jeté négligemment sur les épaules et une saison des pluies, plus chaude , plus capricieuse, plus vaporeuse, plus capiteuse aussi .
Puis il y eut le retour du printemps, de l'été, de l'automne et de l'hiver.Enfant du soleil, je n'ai jamais aimé les frimas.Le printemps dynamisait ma vie tandis que l'été l'invitait à respirer au ralenti.
Depuis un bon moment, septembre, octobre et novembre recueillent tous mes suffrages. Deux saisons se croisent...l'été s'efface doucement devant l'automne qui installe petit à petit son décor mordoré.
Et moi, d'année en année, d'un coup de mon APN magique, je fixe les mêmes images : ma piedsente préférée, le vieux pot dont le vernis s'écaille, le banc frileux...
Manque d'imagination ? Que nenni!
Après de longues heures de réflexion,j' en suis arrivée à la conclusion que ,loin de toute routine saisonnière, capturer année après année, les mêmes détails d'une vie qui passe au gré des saisons, est une façon comme une autre de se dire :
""Non, non, rien a changé
Tout, tout a continué ""
et tout peut continuer encore.....et encore !
Tout, tout a continué ""
et tout peut continuer encore.....et encore !