Le nuit avant Noël est une nuit magique,
c'est alors que Père Noël entreprend son long voyage vers les cheminées accueillantes
Père Noël
C'est en Amérique qu'il faut aller chercher ses origines historiques.
En 1809, l'écrivain Washington Irving parle pour la première fois des déplacements aériens de Saint-Nicolas pour la traditionnelle distribution de cadeaux( en Belgique, nous en sommes restés à saint Nicolas qui dépose les jouets en passant par la cheminée)
En 1821, un certain Clement Clarke Moore écrit pour ses enfants un conte de Noël dans lequel le Père Noël apparaît dans son traîneau tiré par huit rennes. Mais c'est à la presse américaine que revient le mérite d'avoir réuni en un seul et même être les diverses personnifications dispensatrices de cadeaux.
L'évènement qui contribua certainement le plus à l'unification de ces personnages fut sans aucun doute la publication du fameux conte de Clement Clarke Moore " A visit from St.Nicolas"
Ce poème fut publié pour la première fois dans le journal Sentinel, de New-York, le 23 décembre 1823.Repris les années suivantes par plusieurs grands quotidiens américains, ce récit fut publié en plusieurs langues et diffusés dans le monde entier.
"C'était la nuit de Noël, un peu avant minuit,
A l'heure où tout est calme, même les souris.
On avait pendu nos bas devant la cheminée,
Pour que le Père Noël les trouve dès son arrivée.
Blottis bien au chaud dans leurs petits lits,
Les enfants sages s'étaient déjà endormis.
Maman et moi, dans nos chemises de nuit,
Venions à peine de souffler la bougie,
Quand au dehors, un bruit de clochettes,
Me fit sortir d'un coup de sous ma couette.
Filant comme une flèche vers la fenêtre,
Je scrutais tout là haut le ciel étoilé.
Au dessus de la neige, la lune étincelante,
Illuminait la nuit comme si c'était le jour.
Je n'en crus pas mes yeux quand apparut au loin,
Un traîneau et huit rennes pas plus gros que le poing,
Dirigés par un petit personnage enjoué :
C'était le Père Noël je le savais.
Ses coursiers volaient comme s'ils avaient des ailes.
Et lui chantait, afin de les encourager :
" Allez Tornade !, Allez Danseur ! Allez , Furie et Fringuant !
En avant Comète et Cupidon ! Allez Eclair et Tonnerre !
Tout droit vers ce porche, tout droit vers ce mur !
Au galop au galop mes amis ! au triple galop ! "
Pareils aux feuilles mortes, emportées par le vent,
Qui montent vers le ciel pour franchir les obstacles ,
Les coursiers s'envolèrent, jusqu'au dessus de ma tête,
Avec le traîneau, les jouets et même le Père Noël.
Peu après j'entendis résonner sur le toit
Le piétinement fougueux de leurs petits sabots.
Une fois la fenêtre refermée, je me retournais,
Juste quand le Père Noël sortait de la cheminée.
Son habit de fourrure, ses bottes et son bonnet,
Etaient un peu salis par la cendre et la suie.
Jeté sur son épaule, un sac plein de jouets,
Lui donnait l'air d'un bien curieux marchand.
Il avait des joues roses, des fossettes charmantes,
Un nez comme une cerise et des yeux pétillants,
Une petite bouche qui souriait tout le temps,
Et une très grande barbe d'un blanc vraiment immaculé.
De sa pipe allumée coincée entre ses dents,
Montaient en tourbillons des volutes de fumée.
Il avait le visage épanoui, et son ventre tout rond
Sautait quand il riait, comme un petit ballon.
Il était si dodu, si joufflu, cet espiègle lutin,
Que je me mis malgré moi à rire derrière ma main.
Mais d'un clin d'oeil et d'un signe de la tête,
Il me fit comprendre que je ne risquais rien.
Puis sans dire un mot, car il était pressé,
Se hâta de remplir les bas, jusqu'au dernier,
Et me salua d'un doigt posé sur l'aile du nez,
Avant de disparaître dans la cheminée.
Je l'entendis ensuite siffler son bel équipage.
Ensemble ils s'envolèrent comme une plume au vent.
Avant de disparaître le Père Noël cria :
" Joyeux Noël à tous et à tous une bonne nuit "
A l'heure où tout est calme, même les souris.
On avait pendu nos bas devant la cheminée,
Pour que le Père Noël les trouve dès son arrivée.
Blottis bien au chaud dans leurs petits lits,
Les enfants sages s'étaient déjà endormis.
Maman et moi, dans nos chemises de nuit,
Venions à peine de souffler la bougie,
Quand au dehors, un bruit de clochettes,
Me fit sortir d'un coup de sous ma couette.
Filant comme une flèche vers la fenêtre,
Je scrutais tout là haut le ciel étoilé.
Au dessus de la neige, la lune étincelante,
Illuminait la nuit comme si c'était le jour.
Je n'en crus pas mes yeux quand apparut au loin,
Un traîneau et huit rennes pas plus gros que le poing,
Dirigés par un petit personnage enjoué :
C'était le Père Noël je le savais.
Ses coursiers volaient comme s'ils avaient des ailes.
Et lui chantait, afin de les encourager :
" Allez Tornade !, Allez Danseur ! Allez , Furie et Fringuant !
En avant Comète et Cupidon ! Allez Eclair et Tonnerre !
Tout droit vers ce porche, tout droit vers ce mur !
Au galop au galop mes amis ! au triple galop ! "
Pareils aux feuilles mortes, emportées par le vent,
Qui montent vers le ciel pour franchir les obstacles ,
Les coursiers s'envolèrent, jusqu'au dessus de ma tête,
Avec le traîneau, les jouets et même le Père Noël.
Peu après j'entendis résonner sur le toit
Le piétinement fougueux de leurs petits sabots.
Une fois la fenêtre refermée, je me retournais,
Juste quand le Père Noël sortait de la cheminée.
Son habit de fourrure, ses bottes et son bonnet,
Etaient un peu salis par la cendre et la suie.
Jeté sur son épaule, un sac plein de jouets,
Lui donnait l'air d'un bien curieux marchand.
Il avait des joues roses, des fossettes charmantes,
Un nez comme une cerise et des yeux pétillants,
Une petite bouche qui souriait tout le temps,
Et une très grande barbe d'un blanc vraiment immaculé.
De sa pipe allumée coincée entre ses dents,
Montaient en tourbillons des volutes de fumée.
Il avait le visage épanoui, et son ventre tout rond
Sautait quand il riait, comme un petit ballon.
Il était si dodu, si joufflu, cet espiègle lutin,
Que je me mis malgré moi à rire derrière ma main.
Mais d'un clin d'oeil et d'un signe de la tête,
Il me fit comprendre que je ne risquais rien.
Puis sans dire un mot, car il était pressé,
Se hâta de remplir les bas, jusqu'au dernier,
Et me salua d'un doigt posé sur l'aile du nez,
Avant de disparaître dans la cheminée.
Je l'entendis ensuite siffler son bel équipage.
Ensemble ils s'envolèrent comme une plume au vent.
Avant de disparaître le Père Noël cria :
" Joyeux Noël à tous et à tous une bonne nuit "
En 1863, Thomas Nast, illustrateur et caricaturiste à l'emploi du journal new-yorkais Harper's Illustrated Weekly, revêt Saint Nicolas ( Santa Claus) d'un costume rouge, garni de fourrure blanche et rehaussé d'un large ceinturon de cuir.pendant près de 30 ans, Nast illustra au moyen de centaines de dessins tous les aspects de la légende.
***
En 1885, Nast établit la résidence du Père Noël au pôle nord au moyen d'un dessin illustrant deux enfants regardant, sur une carte du monde, le tracé de son parcours depuis le Pôle Nord jusqu'aux Etats-Unis.
reprend cette idée et précise que " sa manufacture de jouets et sa demeure pendant les longs mois d'été sont cachées par dans la glace et la neige du Pôle Nord."
1947 |
En 1931, le père Noël prend finalement une toute nouvelle allure dans une publicité, diffusée par une ""grande compagnie"" Grâce au talent de Haddon Sundblom,* le Père Noël a désormais une stature humaine qui le rend encore plus convaincant.
*Haddon Sundblom ce n'est pas que le " Père Noël"de C...C..:-)
Merci Google, Wikipedia, etc...
The last night before ....la fin du monde ?
A demain ?
Noël est avant tout pour les enfants. Pour leur émerveillement et leur joie.
RépondreSupprimerLinda
C'est bien pour eux que je me secoue un peu..j'aime bien voir leurs yeux quand elles entrent dans la maison ...bon, je reconnais qu'elles sont très attirées par la cheminée et les paquets....
SupprimerBelle fin de semaine à toi, Linda.
Moi je dis aussi merci Danielle pour toutes tes recherches et ton billet très intéressant. En même temps quel choc le jour où nous apprenons quele Père Noël n'existe pas et que les parents peuvent mentir comme les enfants...
RépondreSupprimerBises affectueuses.
J'en connais qui ont fait semblant très longtemps...de ne pas savoir...c'était bien amusant de crier merci dans la cheminée..et puis mentir pour le Père Noël ou Saint Nicolas ,c 'est pour la bonne cause...Belle fin de semaine à toi, Marie-Paule.je t'embrasse.
SupprimerMon commentaire a disparu!!!
RépondreSupprimerYes the end of the world is tomorrow.
C'est un très beau reportage super bien documenté.
Et les images sont magiques. Bravo
Je t'embrasse Danielle. Belle journée.
Et bien oui c'est bizarre...moi je l'ai toujours dans mes messages...c'est là que je l'ai lu...je n'avais pas vérifié sur le blog...faut plus s'étonner...sur l'autre blog... le message posté le premier est arrivé alors que j'avais lu les autres..faut plus se fier à rien...par les temps qui courent..Belle fin de journée jusqu'à domani...:-))))))))) Quand je pense à ma note de super marché...:-)))))
RépondreSupprimerBISES à toi!
Ahah! tu me fais rire avec ta note de supermarché.
SupprimerSi tu as acheté tout ça pour rien.
Remarque c'est pas grave puisque après tu n'auras plus besoin de compte en banque.
Bises
tu rigoles...je viens encore de la relire...bardaf....c'est l'embardée..mais ils vont faire quoi avec tout ce que je n'aurai pas acheté d'ici 2013...:-)
RépondreSupprimerMerci pour cet article, j'apprécie beaucoup le poème de Moore (que j'ai découvert il y a peu de temps), je le trouve vraiment dans l'esprit de noël
RépondreSupprimerDisney a adapté ce poème en 1933 dans un cartoon Silly Symphonies, The Night Before Christmas (L’Arbre de Noël) qui est vraiment réussi et qui reprend fidèlement l'histoire "Twas the Night Before Christmas", en particulier pour la chanson du début http://tresorsdisney.blogspot.fr/2013/12/the-night-before-christmas-larbre-de.html
merci pour toutes ces précisions.:-) Je ne manquerai pas de passer par chez vous.belle fin d'année.
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