Comme un papillon, j'oublie le temps qui me reste et où la vie me conduit.Quelle importance, j'ai le coeur immense et le monde est petit. Ce qui compte, c'est d'avoir envie ( F.Gall)

samedi 23 février 2013

Jusqu'au bout...


Un coeur en or,habillé de soie sauvage et de nacre


 Beau samedi !
Il fait un froid qui vous glace jusqu'au noyau !
Enfin, chez nous !

jeudi 21 février 2013

Quand vient l'heure...



 en communion de pensées avec celles d'entre nous 
qui sont dans la peine.



« Dj’ é lèyi la l’ môjo  pôjêre
èt tèrmètant qu’ èle  s’èdôrmeut
dji seû- st-èvoye dins l’niût si l’djêre… ».
(D’après Auguste Marin)

J'ai laissé là la maison paisible  
et tandis qu'elle s'endormait, 
je m'en suis allé  dans la nuit si légère


C’ èst l’ eûre !


Pa


, c’èst l’ eûre…l’eûre qu’on sinteut qu’èle nos raguigneut dispûs in momint èt qu’on d’ aveut peû, tous lès deûs, chacun mér' seû dins no cwin. L’ eûre côp d’ vint…qui distint lès tchandèles, radjèle lès feus, èrtoûrne l’ in d’ dins dès boudènes èt skeût  lès keûrs djus d’alène.

Papa
C'est l'heure..l'heure dont on sentait qu'elle nous épiait depuis un moment et dont on avait peur, tous les deux, chacun seul dans son coin .L'heure coup de vent, qui éteint les chandelles, gèle les feux, retourne l'en-dedans de nos ventres et secoue les coeurs à court d'haleine.


C’èst l’ eûre,Pa
l’eûre di lèyî ridér lès mots…tous lès mots qu’ nos-avons rastènu, prîjonîs môgré yeûs' dèl tièstûwe bâye di no gâye…l’eûre di spèlér lès lètes qu’on n’a jamés voulu conète, bans’léyes di lètes  qu’ârît dit, si nos l’s-avîs choûtè , l’ ârdiè dès pléjis pârtadjis t’t-ossi bin qu’èl pèrfondeû  dès momints moûdreûs

 C'est l'heure, Papa...
l'heure de laisser glisser les mots, tous les mots que nous avons retenus prisonniers,malgré eux ,du joug têtu de notre  gorge , l'heure d'épeler les lettres que nous n'avons jamais voulu connaître, toutes ces lettres qui auraient dit, si nous les avions écoutées l'arc-en ciel des plaisirs partagés aussi bien que la profondeur des moments anxieux.

Pa, c’èst l’eûrel’eûre d’ al fin nos vîr, vous èyèt mi, come nos- astons vrémint…l’ eûre di r’conète qu’on s’a toudis vèyu vol’tî ,vous l’ mésse racène èyèt mi, l’ èrdjèton….. l’eûre di lèyî, al  fin, nos djèsses chûre , al dèlibèréye, l’ènondon d’ nos pinséyes…

Papa,c'est l'heure,.
 l'heure d'enfin nous voir, toi et moi, comme nous sommes vraiment, l'heure de reconnaître que nous nous sommes toujours aimés, toi la racine maîtresse et moi, le bourgeon..l'heure de laisser, enfin nos gestes suivre, librement, l'élan de nos pensées.

C’èst l’eûre, Pa,èl cène qui zûne come in souglout, qui ride freude , èglacéye, qui tchét èt sclate su l’ têre di vos racènes èt rachène, dins-in souspîr, toutes lès-imâdjes di vo vikâdje..

 C’èst l’heure, Papa... celle qui suinte comme un sanglot, qui glisse froide, glacée, qui tombe et s'éclate sur la terre de nos racines et qui rassemble, dans un soupir, toutes les images de ta vie.


Ôdjoûrdu ,dj’ é mès-ans, Pa, mins pour vous  , c’èst l’ eûre  du feu qui dispârpîye malvô lès pwènes èt lès bouneûrs, c’èst l’ eûre dès djoûs  mér' nus èt dèl  longue Vîye  sins couleûrs èt sins brûts…

 Aujourd'hui, j'ai mon anniversaire(*) Papa, mais pour toi, c'est l'heure du feu qui éparpille en pure perte les peines et les bonheurs, c'est l'heure venue des jours nus et de la longue Vie sans couleurs et sans bruits

 Danielle T.
texte protégé 
extrait de " Où vont-ils,  ceux qu'on aime, quand ils s'en vont?
(*) ce fut bien le cas, hélas. 

Et tulipes elles vécurent...




Fanfan, Marceline et Philippe,
Nous étions une fine équipe,
Pipe en terre et tulipe en pot.
Tulipanpo, roi des nabots,
Nous a fait fumer la pipe,
Vive le pot de tulipe !

Robert Desnos.



Leurs jolis froufrous ont ensoleillé mon salon durant plus d'une semaine.
A présent, elles sont bien fatiguées et bientôt, je vais devoir m'en séparer .
Je n'aime pas ce moment, j'ai toujours l'impression d'un gâchis et pourtant,c 'est bien là le destin de toutes les jolies fleurs.
quoiqu'il en soit, elles ont largement mérité ce  bien modeste hommage.

mercredi 20 février 2013

Elles sont là....

 Elles sont là, nichées 
à l'abri du vent...

 alors qu'au fond du vieux pot, 
l'hiver s'attarde un peu !


On nous annonce un temps à venir 
sec et très froid..
Restons donc bien au chaud 
à nous la  grosse soupe fumante 
ou le chocolat chaud!

lundi 18 février 2013

Chat-titudes...

 " Un jeu cruel"
Seul l'arbitre en connaît "la faim"

 Le petit encas


Apprentissage

Le grand choix


  La supplique.
L'écoute n'implique pas forcément d'entendre.

 La leçon.
L'amour de soi c'est savoir admettre le mensonge

***

""Sylvia KARLE-MARQUET 
est née en 1948 à Lude (Sarthe) ; elle est diplômée de l’école des Beaux Arts à Angers en 1969, et obtient la même année le prix André MALRAUX.
Après une période abstraite naissent en 1993 « les Animalitudes » qu’elle n’a plus quittées depuis.


Sylvia KARLE MARQUET(clic)  s’inspire d’œuvres du XVeme et XVIIeme, puis elle en modifie la construction. A l’exemple des fables de La Fontaine, elle utilise l’animal pour mettre en évidence les petits et grands travers du genre humain. Ses toiles sont de merveilleuses satyres, pleines d’humour, de fantaisies, de couleurs et de précision."""
 L'érudit

 L'ensorceleuse.

Les accessoires.
Doit on mourir pour que chatemine resplendisse


Nier la réalité
 Ecrire sans espoir de réponse est une autre forme d'espérance.

***


La signature de l'artiste est toujours précédée du titre de l'oeuvre accompagnée d'une maxime. Je n'ai pu toutes les décrypter. :-)

Ce dimanche, c'était, paraît-il, la fête des chats...je l'ignorais.
Voici de quoi célébrer nos amis félins.


dimanche 17 février 2013

Fermons la parenthèse...

Refermons doucement la parenthèse sur l' aparté sentimental et romanesque de la Saint Valentin , petite fête calendaire , à qui chacun accorde l'importance qu'il souhaite  et ce en dehors de toutes les dérives commerciales aujourd'hui installées. Certes, l'Amour n'a nul besoin de tout ce battage médiatique pour rester présent et pour s'exprimer.
Les fleurs font toujours plaisir qui viennent s'ajouter à toutes les petites attentions qui furent dès le début et qui se sont confortées au fil des ( nombreuses) années.:-).
 Le congé du Carnaval est terminé; lundi ,écoliers et enseignants retournent au boulot; les têtes brunes et blondes ont regagné leur foyer, la vie reprend son rythme habituel.
C'est dimanche, il fait sec et le soleil fait une apparition remarquée .Un petit tour au jardin va s'imposer pour constater les dégâts et les réveils éventuels.

 
 " Pâques" est depuis  un moment déjà  dans les magasins ( ça m'énerve) et il va falloir y penser sérieusement.A ce rythme, nous serons bientôt aux grandes vacances.:-)

En attendant, passez une belle journée dominicale, le printemps a peut être pris un premier élan.
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