Comme un papillon, j'oublie le temps qui me reste et où la vie me conduit.Quelle importance, j'ai le coeur immense et le monde est petit. Ce qui compte, c'est d'avoir envie ( F.Gall)

jeudi 14 février 2013

Et si l'amour....


Béatrice GLENAVY

 Avè des «  si »…




« S’i poureut m’èrwétî come dji l’èrwéte, li !

S’i poureut m’ vîr come dji l’ vwè !


S'il pouvait me regarder comme je le regarde, lui!
s'il pouvait me voir comme je le vois .


Dji sé qu’i n’ la nin yeû ôjîye,

qu’il-a payî pou dès bièstrîyes qu’on fét quand on s’ sint mérseû,

quand l’ djoû qui s’ luve è-st-ossi nwêr qu’èl gnût qu’èst woute,

quand on n’ sét pus ayu dalér pou  r’chènér a ‘ne saqui !

Ç’è-st-èn-ome come i d’a branmint.

Mins ç’n-ome la , mi, dji voureu tél’mint l’ prinde pal mwin ! »


***
Je sais qu'il ne l'a pas eue facile,
qu'il a payé pour des bêtises qu'on fait quand on se sent seul,
quand le jour qui se lève est aussi noir que la nuit qui s'achève,
quand on ne sait plus où aller pour ressembler à quelqu'un .
C'est un homme comme il y en a beaucoup.
mais cet homme-là, moi, je voudrais tellement le prendre par la main.




« Si èle poureut m’ èrwétî come dji l’ èrwéte, lèye

Si èle poureut m’vîr come dji l’ vwè !


 Si elle pouvait me regarder comme je la regarde, elle.
Si elle pouvait me voir comme je la vois.


Dji sé qu’èl vîye l’a moûdri,

èyèt qu’ sès rèves sont-st-al disblouke.

Dj’advine qu’èle brét tôt long dèl gnût

Min.me  si du djoû,

èle muche ès’  disbôtche come èl pout .

Ç’è-st-ène feume come i d’a bran.mint.

Mins ç’feume la, mi, dji voureu tél’mint l’ prinde pal mwin ! »


Je sais que la vie l'a blessée
et que ses rêves sont en perdition.
Je devine qu'elle pleure tout au long des nuits.
même si le jour
elle cache son désespoir comme elle peut. 
C'est une femme comme il y en a beaucoup.
Mais cette femme-là, je voudrais tellement la prendre par la main.





Avè des « si »…



Is sont la, tous lès deûs.

Chacun a pinsér a ç’qu’i poureut yèsse :

bouneûr, sintimints, tindrèsse.

Chacun d’in costè d’èl vôye,  

ène toute  pètite  vôye ,

 tout djusse lôdje du pas qui  leû fôt fé 

pou ,al fin,  ès’ prinde pal mwin, ès’ prinde pô keûr

 èyèt s’dîre , douç’mint,  djusqu’ô pèrfond dès-îs

« Vous, dji vos vwè vol’tî »



Ils sont là, tous lès deûx.
Chacun à penser à ce qui pourrait être:
bonheur, sentiments, tendresse.
Chacun d'un côté d'un chemin
un tout petite chemin,
juste large du pas qu'il leur faut faire
pour, enfin, se prendre par la main,
 se prendre par le coeur
et se dire doucement, 
jusqu'au profond des yeux:
"Vous, je vous aime" 


Texte protégé par copyright


Belle et tendre journée à vous qui passez! 

mardi 12 février 2013

A nous, les Gilles et les beignets..


Vieux d’au moins six siècles, le carnaval de Binche est régi par des règles très strictes.
Six semaines avant les trois jours gras se déroulent les premières répétitions de batteries qui accompagneront les gilles.
Ensuite, lors des quatre dimanches de « soumonces », les futurs gilles ceints de leurs clochettes répètent leur pas.
Le Lundi précédant le dimanche gras a lieu le grand Bal nocturne des « Trouilles de Nouilles ».
On se déguise le dimanche gras, on se repose en famille le Lundi gras, et le mardi gras, et seulement ce jour à Binche, Les gilles sortent de l’aube jusque tard dans la nuit.
 


 



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