Un roman qui a du "chien" Le comte de Bleuse intrigue pour se venger de l'affront
du roi. Il attend une lettre qui fera scandale et mettra Henri IV dans
une position fâcheuse. Pour ce dernier, la situation est critique en
cette fin d'année 1594. Il a besoin, avec sa conversion, de l'absolution
du pape Clément VIII pour asseoir son autorité sur tous ses sujets. Or,
pour tenter d'arrêter les guerres religieuses, il avait écrit une
missive, destinée à Elisabeth, reine d'Angleterre, où il évoquait le
projet de réunir un concile et de placer l'Église sous sa seule
autorité. Ce plan, ancien, n'est pas daté et n'a jamais été envoyé à sa
destinataire. Mais le document a disparu avec La Fourmi, le meilleur
espion du royaume. Le roi charge son chancelier de tout mettre en œuvre
pour récupérer cette lettre, véritable déclaration de guerre au pape.
C'est à Gilles Bayonne, un chevau-léger, que revient la mission.
Celle-ci s'avère encore plus délicate quand on découvre Bleuse, crucifié dans une église de Rouen, des hosties plein la bouche !
Fabienne Ferrère, qui livre dès le début nombre d'éléments clé, élabore une histoire forte où elle multiplie les péripéties. Elle fait vivre à son héros mille avanies, presque autant qu'il en cause à autrui. Elle construit un personnage attachant, humaniste malgré les apparences. Construit comme un thriller, superbement écrit, ce roman emporte l'adhésion par sa vision réaliste de l'époque et par la tonicité de son intrigue.
Ce qu'il faut savoir sur la série
Gilles Bayonne est
chevau-léger dans l’armée royale d’Henri IV. Sa bravoure le fait
remarquer par le comte de Cheverny, chancelier du Roi, qui lui confie
des missions épineuses. Sa sagacité, son don d’empathie, sa capacité
d’écoute et d’analyse lui permettent de conclure, non sans souffrances,
des enquêtes complexes et délicates.
***
""Professeur de philosophie à Toulouse, Fabienne Ferrère signe un premier roman qu’on lira comme un roman de genre, dans la lignée des grands romans d’aventure du XIXe siècle, tels qu’ont pu en écrire des auteurs populaires comme Alexandre Dumas et Paul Féval. Ici, la recette tient dans le savant mélange du registre historique (les turbulences entre catholiques et protestants à la fin du XVIe siècle) et du genre cape et épée, avec comme figure de proue du récit un certain Gilles Bayonne, chevau-léger et enquêteur de choc. Au rendez-vous de ce texte très cinématographique à la langue vive et plutôt agréable, parchemin mystérieux et bénitiers souillés de sang, assassinats dans la bonne ville de Rouen, malédictions et complots politiques visant Henri IV, hypothèse d’un embrasement fanatique du pays… De quoi embarquer le lecteur dans une suite d’aventures menées au galop par le tonique Gilles Bayonne. Je terminais la lecture de quelques enquêtes menées à Pompéi.J'avais pris plaisir à retrouver des personnages croisés , il y a longtemps, quand versions et thèmes étaient au programme.J'avais envie de changement. Quelques recherches sur le net, des résumés et des appréciations qui retiennent mon attention.Je commande un premier livre et dès les premières lignes , je sens que les commentaires trouvés sur le net disent vrai.Alors, oui, j'ai bien aimé, au point que je n'ai pas tardé à commander la suite des aventures de Gilles Bayonne. |
Dans le Paris de 1595, le chevau-léger Gilles Bayonne mène de nouveau
l'enquête pour le compte du chancelier d'Henri IV. Cette fois-ci, des
meurtres d'une rare sauvagerie ensanglantent le quartier de la
Grande-Boucherie. Après le père Vuillard, dont la dépouille est
retrouvée dans un tonneau, vient le tour d'Hugues Rivière. A chaque
fois, des bêtes pour bourreau, et, à chaque fois, la mort frappe sous la
forme la plus redoutée par les victimes. Quel lien existe-t-il donc
entre Vuillard et Rivière ? Peut-être une sordide histoire vieille de
quinze ans... Talonné par les sicaires du chancelier bien décidés à lui
faire rabattre sa superbe, menacé par les commissaires du Châtelet
furieux de se voir boutés hors de leur territoire, Gilles Bayonne,
toujours secondé par son fidèle page Pique-Lune, ira de mensonge, en
trahison et de doute en doute avant de pouvoir regarder la vérité en
face : et si le meurtrier qu'il traque n'était pas le monstre qu'on dit ?
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Alors, mon avis?
Tout d'abord, c'est bien écrit, bien documenté.L'écrivain connaît très bien la période qu'elle a choisi d'évoquer .Nous suivons le héros à la trace, et c'est peu dire quand on connaît les moeurs, les coutumes de ce temps-là.
C'est léger sans être fade, c'est cultivé sans être trop savant.
C'est léger sans être fade, c'est cultivé sans être trop savant.
Une lecture plaisir... j'en ai quelques autres en réserve.
Tu me tentes beaucoup car le "polar" historique est ma lecture préférée. Et je suis toujours à l'affut de nouvelles idées.
RépondreSupprimerJe vais d'abord aller voir à la bibliothèque.
Et je t'en parle.
Gros bisous et belle nuit.
J'aime beaucoup ces séries et ne connais pas encore celle-là... tu me donnes envie de la découvrir !
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