Comme un papillon, j'oublie le temps qui me reste et où la vie me conduit.Quelle importance, j'ai le coeur immense et le monde est petit. Ce qui compte, c'est d'avoir envie ( F.Gall)

vendredi 7 décembre 2012

Hibernata-Lili..




 Lili-Boudine!!!



 Ma boudine? Qu'est-ce qu'elle a ma boudine??











 Il fait froid à présent et Lili apprécie de plus en plus le confort d'un divan qu'elle a fait sien.
 C'est un plaisir de la regarder dormir , abandonnée, en toute confiance..même si j'ai dû lui céder "ma" place

 Bonne journée...sur ce , je file en cuisine..;-)

jeudi 6 décembre 2012

Belle pour Noël..


Je l'ai rentrée dès le premier frisson. Et les premières petites pointes roses sont apparues, petit à petit.
Elle sera magnifique pour Noël !



C'est aujourd'hui, 
la fête de tous les enfants qui ont été sages...


Belle journée... ...

mercredi 5 décembre 2012

Ad infantiam aeternam


Ad infantiam aeternam…


“ L’enfance est une main perdue dans les vieux coffres à jouets
 ( Jean Royer.)




A ç’t-eûre qu’on m’a dit…

Maintenant qu’on m’a dit

A ç’t-eûre qu’on m’a dit, sins fé d’ tchirîyes ,çu qu’ lès saquantès anéyes a v’ nu, ont mètu d’ costè pou m’ coyène.

Maintenant qu’on m’a dit, sans façons, ce que les quelques années à venir ont mis de côté  pour mon échine.

A ç’t-eûre qu’on m’a spèlè les niûts tchôquîyes,toutes lès djoûrnéyes berwètes, dj’é compris què  ça n’chève pus a rin d’ablokî  dès  rèves qu’èl timps, fét-a-fét, coud’ra a crèchance.

Maintenant qu’on m’a épelé les nuits  hantées, toutes les journées perdues, j’ai compris que cela ne sert plus à rien de faire des rêves que le temps cueillera ( empêchera de  grandir) au fur et à mesure.

A ç’t-eûre què dji sé...
Mi, dji n’é pus qu’ène idéye :èm’ dèlibèrér !

Maintenant que je sais
Moi, je n’ai plus qu’une idée : m’évader !

Dji n’ vous pus chûre ène vôye croyîye d’avance.
Dji vous r’wétî d ’l ôte costè, du costè d’ mès talons.

Je ne veux plus suivre une voie tracée d’avance.
Je veux regarder de l’autre côté, du côté de mes talons

Dji vous r’trouvér mès vîyès-ascôrchîyes, r’gripér lès tiènes,
 dèsgriboulér lès- uréyes,couru tous mès pus râdes quite a tchér djus d’alène, pou l’èrtrouvér, lèye, dèvant qu’i fuche trop târd.

Je veux retrouver  mes anciens pas, grimper à nouveau les pentes,  rouler à nouveau au pied des talus,  courir aussi vite que possible au risque de tomber à court d’haleine, pour la retrouver, elle, avant qu’il ne soit trop tard.

Lèye !
Dji l’wès dè d’ci come su n’ imâdje di d’ dins l’timps.
On lyî a fét s’toupèt, mètu in bia riquèt .
Sès p’titès mwins crwèséyes su in noû casaquin,
èle m’èrwéte, avè dès-îs plins d’èspwêr.
Dji sé qu’èle mè ratint !

 Elle !
Je la vois d’ici comme sur une image du temps passé.
On lui a fait sa toilette, mis un nœud dans les cheveux.
Ses petites mains croisées sur un nouveau  corsage,
Elle me regarde, avec des yeux pleins d’espoir.
Je sais qu’elle m’attend !

Lèye !
Èle a wârdè ô r’cwè toutes nos souv’nances,
lès bwèsses a bub’lots, les pachîs a cumulèts,
les mèmères a-s-istwêres, lès pèpères a boubounes,
lès tchansons a dôdô , les doudouces a frum’jons.
tous lès pléjis d’èfance, lès –sondj’rîyes à prom’tances,

Elle !
Elle a  gardé toutes nos souvenances,
Les boites à bibelots, les prairies  à culbutes,
Les grands-mamans - histoires, les grands-papas -bonbons,
Les chansons à dodo ( berceuse), les caresses à frissons,
Tous les plaisirs d’enfance, les songes à promesses.

Lèye !

A ç’t-eûre qu’on m’a dit…
A ç’t-eûre què dji sé...

Mi, dji n’é pus qu’ène idéye : skeûre mès rèves cafougnis
Èt l’èr’trouvér , lèye,  èl’ gamine qui m’èrchène pou al fin lyî dîre , djusqu’ô pèrfond dès-îs  què môgré toutes mès fèrdènes, lèye, dji n’ l’é jamais roublîyi !

Elle !
Maintenant qu’on m’a dit…
Maintenant que je sais..
Moi, je n’ai plus qu’une idée : secouer mes rêves chiffonnés et la retrouver, elle, la gamine qui me ressemble pour, enfin lui dire jusqu’au fond des yeux  que malgré mes fredaines, elle, je ne l’ai jamais oubliée.
 (2012)


Texte protégé par un copyright, repris dans le recueil à paraître " C'èst la Vîye !", portraits de femmes.

Difficile de rendre  toutes les nuances d'une langue régionale. Le texte français est donc une adaptation la plus fidèle possible.
Belle journée!


mardi 4 décembre 2012

Avis de tempête sur Cordouan.





  Avis de tempête sur Cordouan"

Au lendemain du décès de Georges Pompidou, la mort s'invite à Cordouan. Le fils d'un des gardiens du célèbre phare que Séraphin Cantarel est venu expertiser est découvert noyé au pied d'un carrelet. Sa fiancée, quant à elle, demeure introuvable. Tandis qu'en mer le ciel se fait de plus en plus incertain, sur la côte, une chose est sûre : la tempête qui se prépare ne laissera pas la Gironde indemne...""


L'intrigue  est , ici, bien légère( mais est-elle vraiment le sujet essentiel de l'histoire?non! )  qui  se  dissout, au fil des pages,  dans les  longues digressions que s'autorise ""l'auteur""- par le biais  d'un  Séraphin Cantarel-  en l'occurrence particulièrement bavard.
Ces longs développements  historiques  sont certes intéressants qui nous convient à  découvrir l'histoire du phare de Cordouan  aussi passionnante que celle de   l'Estuaire de la Gironde, magnifique et complexe espace s'il en est. 
On est presque dans la promotion touristique ce qui n'était pas vraiment le cas dans les deux autres livres.
Et le suspense n'est pas vraiment au rendez-vous.
Toutefois, la lecture reste agréable pour tout ce qu'elle nous livre de la vie des gardiens de la mer, des pêcheurs,des gens du cru..

Wikipedia
***
 Une nouvelle série après 
" Le sang de la vigne"



Et l'ange de Reims grimaça
Toulouse Lautrec en rit encore

***
Les nouveaux héros de  Jean-Pierre ALAUX

Séraphin Cantarel... dans son costume trois pièces est loin d'être aussi désincarné que son prénom pourrait nous le faire penser..:-)

Théodore Trélissac  le bien nommé est ,quant à lui, un très heureux "cadeau du Ciel".

Hélène Cantarel, l'épouse  archéologue  de l'ange conservateur est dynamique, cultivée et patiente comme il se doit !
Depuis son plus jeune âge, Séraphin Cantarel rêvait d’être diacre. Mais comment prétendre entrer dans les ordres quand, au lendemain de la seconde guerre mondiale, on est issu d’un père ouvertement communiste et d’une mère dont l’unique religion est la neurasthénie ? Inscrit en catimini à l’Institut des Arts de la ville rose, il aspire à décrocher une licence de Lettres Classiques, Grec et Latin, avant de convoiter la très prestigieuse École du Louvre. Lettré, humaniste, ce truculent conservateur en chef du musée des Monuments français se plaît à résoudre, avec une jubilation qui force l’admiration, les grandes énigmes de l’Histoire.  Il est accompagné de son jeune et fidèle assistant Théodore Trélissac, dit Théo. 
 ***
Ils aiment les bonnes tables, les produits régionaux et le bon vin...chacune de leurs  journées se termine  invariablement -ou presque-  par de savoureuses agapes que partagerait volontiers un lecteur mis bien ( trop) souvent en appétit


 L'auteur est parfaitement documenté, il excelle à nous replonger dans une époque révolue mais pas si lointaine après tout...quand les curés de village étaient ouvertement de bons vivants  , quand l'humain avait encore sa place dans le quotidien, quand on prenait encore le temps de vivre à son rythme.
Et c'est , à mon sens, une des qualités de cette nouvelle série.
Alors, oui, accompagnez donc  Séraphin Cantarel  dans ses aventures culturo-capiteuses

 PS. Tiens..je suis passée, pas plus tard qu'hier,  par Meschers :-))


  Petit retour en arrière pour illustrer "les anges de Reims"...comme si vous y étiez! ( clic..chez Danielle)

 Jean-Pierre ALAUX
"""Epicurien, raffiné, cultivé, à la fois courtois et chaleureux. Jean-Pierre Alaux ressemble à Benjamin Cooker, l'oenologue-détective qu'il a créé avec son ami Noël Balen pour la série  « Le Sang de la vigne», série policière à succès  dont Pierre Arditi est en quelque sorte la vedette Depuis qu'il s'est lancé dans le polar, tout sourit à l'ancien homme de radio et de lettres, aux goûts éclectiques.
Source (clic)

Et nous sommes le 4 décembre(clic)

lundi 3 décembre 2012

Juste avan tle premier coup de froid....

 Aulne, vallée de la paix...la maison du meunier.









Les terres sont prêtes à affronter l'hiver.
La Sambre   et le liseré du chemin de halage où il fait beau se promener en toutes saisons.

Aujourd'hui , la première neige a éteint les ors de l'automne..



Belle semaine à vous!
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