Comme un papillon, j'oublie le temps qui me reste et où la vie me conduit.Quelle importance, j'ai le coeur immense et le monde est petit. Ce qui compte, c'est d'avoir envie ( F.Gall)

dimanche 28 octobre 2012

Coings...coings (2)




Un très vieux fruit aussi beau que bon à redécouvrir: le coing.

Ce gros fruit doré et joufflu qui semble être à mi chemin entre la pomme et la poire est le fruit du cognassier (famille des Rosacées), originaire du Turkestan et de Perse, et cultivé depuis des millénaires.
Introduit à Kydonia en Crète, il a gardé le surnom de "poire de Cydonie" (Cydoneumen latin).


Sa forme généreuse et sa teinte lumineuse en avait fait le symbole de l'amour et de la fécondité dans la Grèce antique. 

En peinture, sa structure composite de la pomme et de la poire, sa peau cirée et sa couleur éclatante en ont fait un des fruits typiques des "Natures mortes".




S'il plaît à l'oeil, le nombre des préparations culinaires avec ou à base de coing montre qu'il plaît tout autant au palais.  
Si dur et âpre cru, à la cuisson en revanche, il révèle des qualités insoupçonnées: sa chair devient fondante et prend une belle couleur orangée à rouge, elle libère des parfums de miel chaud et de fleurs blanches. C'est l'un des rares fruits qui garde le parfum de sa fleur dans sa chair!




Les grecs anciens l'évidaient et l'emplissaient de miel avant de le faire cuire. Hippocrate recommandait le coing pour soulager la gorge et calmer la toux. Les romains fabriquaient un vin (le carenum) à base de vin, de coings et de miel. 
En Orient, dans sa région d'origine, on le consomme également salé, farci, dans les tajines, les ragoûts et en accompagnement des volailles rôties. 
En Europe de l'Ouest, il est principalement utilisé dans des préparations très sucrées: confitures, pâtes de fruit, liqueurs... 
L'étymologie du mot "marmelade" vient du portugais "marmelo" (coing). La "marmelade" désignait alors exclusivement la "confiture de coing". 
A l'Est en revanche, il devient une soupe d'hiver douce et parfumée.

Parmi, les douceurs à base de coing, la plus célèbre d'entre toutes: 
le cotignac d'Orléans.
 Source(ici)

Chaque année, je prépare de la cotognata.....mes petits cubes non enrobés de sucre, garnissent des petites salades gourmandes avec du foie gras, etc...


9 commentaires:

  1. Tout les ans je fait la cotognata mais cette année je n'ai pas encore eu envie. Mais je vais m'y mettre et aller voir mon paysan attitré.
    D'habitude je les prends à Cotignac petit village du var qui a une confrérie du coing qui est plus que centenaire. Cette année j'ai raté la fête du 21 octobre.
    EN tout cas j'ai appris pleins de choses avec ton billet.
    Belle journée et gros bisous.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Et bé voilà...ce post ne devait sortir que demain ..j'ai encore cliqué sur le mauvais point...c'est pas grave...:-)))Sauf que ma pâte de coings , cette année, je crois qu'elle va rester " compotée"...à servir avec????
      Belle journée...t grise et pluvieuse ici..un temps de Toussaint...mais les petites sont là pour l'animation ;-)

      Supprimer
  2. Et moi qui ne sait même pas ce que c'est que la cotognata. Et vous vous en devisez comme de vraies cuisinières que vous êtes :-))
    Mes souvenirs de coings remontent à l'enfance. Ma maman faisait de la gelée et de la pâte de coing. Mais comme je n'étais pas trop fan, j'ai laissé ce fruit de côté. Peut-être mes goûts ont-ils changé avec le temps!!
    En Grèce nous avons effectivement pas mal de coings. Qui ont gardé leur nom antique puisque on demande toujours des "kydonia" sur le marché. L'année prochaine, je m'y mets!
    Belle journée Danielle.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Moi j'aime bien l'appellation" poire de Cydonie" et tu connais la cotognata puisque ta maman préparait de la pâte de coings...:-)))) j'adore..mais comme je suis interdite de sucre....;-))) il y en avait déjà préparée à Venise...mais j'ai résisté..et aujourd'hui je le regrette un peu ...
      Belle journée à toi, Marie-Paule.

      Supprimer
  3. j ai mangee bcp de coings au Portugal il y a quelques annees,j adore,les tiens donnent envie ;o)

    RépondreSupprimer
  4. Justement, il en a été question à l'émission L'épicerie. Ils ont dit, ce fruit qui ne se mange jamais cru. Ce qui m'a intrigué. Le chef invité, en a fait un dessert : le coing au poivre.
    Tes fruits confis sont tentants.

    Bonne fin de journée.
    Linda

    RépondreSupprimer
  5. J'avais ramassé des coings dans le verger de mon amie du Gers et je les ai oubliés ! Pas de cotognata encore cette année ! Pourtant j'avais conservé ta recette de l'année passée...
    Je vais l'envoyer à mon amie ! Merci !
    Belle soirée !

    RépondreSupprimer
  6. la cotognata! ma voisine carla m'en donne tous les annèes :elle a un énorme cognassier et est une cuisinière excellente!

    RépondreSupprimer
  7. j'ai ouvert et j'ai vu ces magnifiques leucanthemum! j'adore les chrysanthèmes pour leurs couleurs et leurs formes

    RépondreSupprimer

vol(s) de papillon

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...