Comme un papillon, j'oublie le temps qui me reste et où la vie me conduit.Quelle importance, j'ai le coeur immense et le monde est petit. Ce qui compte, c'est d'avoir envie ( F.Gall)

vendredi 27 mai 2011

De l'obligation de s'offrir des " compensations"..:-)




Nos grands-mères ( et je ne suis pas un perdreau des récentes années) avaient leur façon d'appréhender  un quotidien qui ne leur laissait pas  le temps de penser vraiment à elles.

Pour ma grand-mère maternelle , la vie ce fut :à 10 ans le travail à la mine, et puis lever avec les poules, mariage,ménage,6 enfants dont trois beaux poupons perdus à la naissance,  coucher avec le jour .Son mari lui apprit à lire le journal et à compter.Mon coeur s'est brisé lorsque je l'ai vue signer d'une croix, une de mes interrogations écrites.( Fille de coloniaux j'ai été un peu livrée à moi même après 60).Chez elle, pas une minute à se consacrer, et pourtant , elle était coquette et aimait que ses filles soient bien habillées, très présentables.Pas de temps , et surtout pas d'argent pour les produits raffinés, chez elle , on était " sunlight " avant tout!

Ma grand-mère paternelle, elle,  faisait partie d'une fratrie de 7 enfants : quatre filles scolarisées mais  bientôt  placées pour le service dans des familles aisées et trois garçons.J'aimais bien quand les soeurs , qui se voyaient souvent , évoquaient les souvenirs de  leurs passages en tant que femmes de chambre ou lingères,(deux de mes tantes ont été femmes de chambre à Paris) dans "la haute" comme elles disaient ! Tout en travaillant plus qu'il ne fallait  car ces dames  n'étaient pas toujours faciles à contenter, elles, elles avaient fait l'apprentissage du beau et du raffiné.Et j'en trouvais la trace dans la décoration de leur maison , dans la façon qu'elles avaient de s'habiller ou de vivre, tout simplement.



Ma grand-mère paternelle avait l'habitude de dire que c'était une obligation de s'offrir des petites compensations.Ainsi me disait-elle, "Quand tu as eu un coup dur,et bien, quand le nuage est passé, il faut regarder vers l'avant et t'offrir un "petit quelque chose qui te fait vraiment envie et plaisir".


Bien sûr, n'entre pas dans  le catalogue, le gaufrier qui servira surtout à servir les autres, le sèche-cheveux ou le robot dernier cri, etc.NON!!

En fait, il faut s'offrir une pincée de rêve, un brin de superflu ! Ma grand-mère m'avait confié qu'elle, elle s'achetait une savonnette de luxe( le luxe étant parfois juste la beauté de l'emballage) qu'elle rangeait dans un carton.Elle me les montrait parfois et me parlait avec beaucoup de tendresse  de son" Baume du Pérou", (  vraiment pas beau) mais sans doute cette très ancienne savonnette avait-elle, pour elle,  une signification particulière.Quand elle est partie, c'est moi qui ai pris le carton et je l'ai toujours, planqué dans le fin fond de ma garde-robe, et je crois bien être la seule à connaître sa raison d 'être.

Je n'étais qu'une petite gamine, mais  bien j'ai retenu la leçon.( C'est quand même bizarre que certaines leçons se retiennent bien plus facilement que d 'autres, n'est-ce pas?)  

Vers mes 14/15 ans quand j'avais un coup de blues et surtout pas beaucoup de sous,  je m'offrais un nouveau rouge à lèvres, tout en me disant qu'un jour , j'en achèterais un serti dans un bel étui.( rêve accompli!)


Parfois, je m'offrais une petite pièce de lingerie qui changeait des très classiques" Petit bateau".Plus tard, moi aussi, j'ai craqué pour les " belles savonnettes" un petit luxe dont je ne me sers jamais, je me contente de les regarder et de les respirer...

Bon sang ne peut mentir.

Un nuage vient de passer, il y en a un autre bien plus gros qui s'annonce pour la semaine à venir et  je me suis dit que le moment était venu de m'offrir une petite compensation " superflue"..mais  l'est-elle tant que cela?



Hier, nous étions de sortie pour une rencontre entre amis de l'Université et cette rencontre que j'avais organisée avec un des participants  se déroulait à quelques centaines de mètres de mon parfumeur préféré.( Fine mouche, n'est-ce pas?)






Et voilà , je suis parée, en vue du gros nuage qu'il va falloir affronter.Oui, oui, j'ai été un peu fort ( quoique....des doutes sont permis)...je n'ai plus 15 ans..non plus ! 


Bon, je vous dis tout?

Un parfum " Princesse Isis" que je porte avec plaisir depuis quelques années..
Une flacon de Muguet, bien sûr...
Un de chèvre-feuille, pour parfumer " léger" les journées à venir  et un bon pot de crème hydratante..
rien de tel pour se doper le moral !
et les références??? Ici !

 Je vous souhaite, dès à présent, une très parfumée, 
Fête des mamans...



mardi 24 mai 2011

Du comportement de nos félins..

Il y eut Toulouse, cadeau d’anniversaire de son état ,  aristochat universitaire qui prit pension chez nous, lorsque s’en vint la fin des études de sa maîtresse. Habitué aux belles cachettes de son jardin clos, il dut prendre ses marques entre deux vieux croûtons et une chienne vieillissante. Plus question de sortir seul, même pour un minuscule pipi, sa maîtresse avait peur  qu’il ne se fasse la belle ou qu’il n’aille passer sa curiosité au carrefour tout proche. Biscotte l’accueillit  sans façon et lui accorda tout simplement son comportement à celui de la chienne .Ce fut très amusant. A cette époque j’étais souvent sujette à de profonds malaises qui partaient du creux de l’estomac  et se répandaient  dans tout mon corps..  Très réservé, Toulouse, ne se laissait pas aller très souvent à de grandes preuves d’affection…néanmoins, au début, il venait parfois se coucher sur  moi et il s’étendait  comme un sphinx juste là , à l’endroit d’où partaient les malaises. Au début, je n’ai pas vraiment réalisé mais au fil des semaines, j’ai bien du me rendre à l’évidence que ces angoisses  disparaissaient petit à petit et je suis certaine( ne souriez-pas)  que la présence du chat y a été pour quelque chose…c'est étonnant mais  après, il n’est plus jamais venu se coucher à cet endroit là.

Et à présent, il y a Lili…qui vient de jouer les nounous durant toute cette
semaine où j’ai du rester allongée…au début, elle n’était pas trop  décidée car elle n’a pas attendu que je sois malade pour apprécier couettes et oreillers. Puis elle est venue quand même me tenir compagnie , dormant contre moi durant la journée et venant vérifier durant la nuit si j’étais toujours bien là.Mal au dos , impossibilité de me déplacer et rage de dents…j’ai dégusté comme dirait quelqu’une de la blogosphère que nous connaissons toutes et voilà que Lili m’abandonnait un peu…jusqu’à hier matin…quand je me suis levée avec une tête en forme d’œuf de Pâques…elle est revenue et plutôt que de se coucher  à côté de moi , elle s’est allongée sur ma poitrine et  m’a bien observée, ensuite elle s’est avancée très doucement, m’a respirée, a picoré mon visage avec son nez bien froid,  a passé une patte sur ma joue gauche( normale), l’autre patte sur la joue droite (enflée) et voilà qu’elle a voulu absolument se coucher autour de mon cou, collée à l’endroit douloureux et enflammé…je l’ai laissé faire bien qu’elle soit un peu lourde à  supporter…elle est revenue régulièrement et même durant la nuit, elle m’a fait un cinéma pas possible alors que, assommée enfin par les antibiotiques et les supers calmants, je pouvais dormir un peu…plus je l’invitais à se coucher à côté de moi, plus je la repoussais, plus elle se collait à mon visage, plus elle voulait se coucher sur mon cou…plus elle me passait les pattes et le nez froid sur le visage, allant jusqu’à me lécher.Je reconnais que ce comportement m'a laissée sans voix car je ne m'attendais pas à ça de la part de cette toute jeune demoiselle et je m'interroge.

Ma grand-mère avait coutume de dire qu'un chat "aspirait" littéralement ce qui était mauvais..et vous, qu'en pensez-vous?



dimanche 22 mai 2011

Le jardin ne m'a pas attendue...

Le jardin ne m'a pas attendue, 
profitant des beaux jours,
les plantes livrées à elle-mêmes ont pris leur essor.








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