Comme un papillon, j'oublie le temps qui me reste et où la vie me conduit.Quelle importance, j'ai le coeur immense et le monde est petit. Ce qui compte, c'est d'avoir envie ( F.Gall)

lundi 12 septembre 2011

Pour Namelie-Colibri



Paradis perdu


Aujourd'hui que m'est venu,
avec la première ride
et le premier cheveux gris, 
cet "âge" que l'on dit" mûr",
ce temps de pleine connaissance
que ne peut plus bercer
quelque vaine espérance,
je me surprends, de plus en plus souvent,
à rêver d 'une plaine
située aux confins de tous les sortilèges 
et par delà laquelle je retrouverais,
paysage fragile, ténu, 
transparent comme une toile d'araigne,
ce pays que seul pouvait contenir
le creux de mes mains jointes d'enfant!


.Danielle T. "Féminitude"

2 commentaires:

  1. C'est fantastique, Danielle, lorsque les blogs me font penser à ce beau poème de Baudelaire "Correspondances" :
    "La nature est un temple où de vivants piliers
    Laissent parfois sortir de confuses paroles;
    L'homme y passe à travers des forêts de symboles
    Qui l'observent avec des regards familiers.
    Comme de longs échos qui de loin se confondent
    Dans une ténébreuse et profonde unité,
    Vaste comme la nuit et comme la clarté,
    Les parfums, les couleurs et les sons se répondent…"
    Merci, pour ton beau poème, tout aussi triste et empreint d'espérance que le mien ! A travers nos "confuses paroles", nous exprimons sans doute "les (mêmes) sons qui se répondent"… Ta plaine est vaste et remplie de ces jolies fleurs de pluie que j'aspire à cueillir encore et encore, c'est magique et magnifique ! Vive la poésie !

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  2. C'est très beau ce que tu dis Danielle et comme c'est vrai !
    La photo jointe me donne envie aussi de retrouver ces plaisirs lointains...quelques bleuets !
    bisous

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vol(s) de papillon

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