Comme un papillon, j'oublie le temps qui me reste et où la vie me conduit.Quelle importance, j'ai le coeur immense et le monde est petit. Ce qui compte, c'est d'avoir envie ( F.Gall)

samedi 3 juillet 2010

Voici des roses blanches...

Ce matin, à l'aube...un an, déjà!

Voici des roses blanches, celles que tu aimais tant!

« Tu te souviens, quand ta maman chantait ?»

Bien sûr, que je me souviens…une maman dans la trentaine qui chantait volontiers en travaillant et qui avait d’ailleurs une bien belle voix. Les heures consacrées au repassage étaient particulièrement musicales et nous racontaient une histoire qui est restée dans nos mémoires.

Nous , les enfants, blottis dans l’ombre du manguier, nous faisions semblant de jouer mais, en fait, chacun de nous écoutait religieusement .

Le pikinin binait les légumes avec une belle application, le boy maison en oubliait de surveiller son makala ce qui lui valait des remontrances quand son fer avait besoin de braises » M’bouyi, tu dors ou quoi ?- Mais, non Mâme, non je dors pas ! »

Or donc, tout en transpirant à grosses gouttes, maman repassait ( elle se réservait le linge délicat) et nous racontait à grandes envolées lyriques que « son cœur était un violon », que « l’heure était exquise « et qu’elle voyait » la vie en rose".

Après l’entracte, elle reprenait sur « une chanson douce » , et demandait qui voulait son « bouquet de violettes », suivait " C'est la "voix de maman", "ferme tes jolis yeux" et on en arrivait aux fleurs et là, immanquablement elle entonnait « Les roses blanches » A ce moment-là, nous nous mettions à rire comme des petits fous pour cacher l’émotion que cette chanson suscitait en nous.

Nous , nous avions 12 ans , l’âge de la proche grande école, du départ pour les longs trimestres au pensionnat sans savoir si et quand nous nous reverrions. Les enfants de coloniaux ont eu des enfances bousculées.

« Tu te souviens, quand ta maman chantait ? »

Et maintenant? ( clic)

jeudi 1 juillet 2010

Aïcha nous a fait un petit

Il paraît que ce matin, elle s'est montrée très câline, acceptant même de rester bien nichée sur les genoux des enfants. Ce n'était pas normal, du tout! Je pressentais donc que le moment approchait et bien voilà, cet après-midi pour le grand bonheur des petits fort heureusement en vacances pour la leçon de sciences naturelles ,Aïcha a fait son petit "noir de noir" comme elle. Elle en a pris soin mais à présent, elle donne l'impression de se demander de quoi il retourne.

Rêves roses

mercredi 30 juin 2010

La vie de château

Dans la campagne thudinienne, le château de Leers et Fosteau(clic) Une belle demeure qui vit intensément.

Dans un jardin sauvage (3)

""Pois de senteur : je ne vous crois pas !"" selon le langage des fleurs. Et pourtant, ils prospèrent et ils s 'attachent ces pois de senteur volubiles...

dimanche 27 juin 2010

Aïcha

Une journée d 'école buissonnière , beaucoup de questions en suspens mais cette fois c'est certain, Aïcha va avoir des petits. Elle devient ronde, s'affale régulièrement sur le sol pour se mettre à l'aise. Elle est l'objet de toutes les attentions oui mais...comment va-t-on savoir? Quand l'évènement va-t-il se produire? On lui prépare des "petits nids "un peu partout, bien à l'écart de l'animation de la famille. Aïcha est toute jeune et si petite , elle tient toute dans une boîte à sandales, pointure 39 :-) et... c 'est que ce sera aussi une première pour la famille...alors...

Rencontre au bord de l'étang

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