Ferdinand Max Bredt (1860-1921)
Femme
des nuits ardentes,
voluptueuse
comme
une vague ourlée d’écume,
Femme-Langueur,
Femme-Soupir,
Figure
de proue offerte
aux
remous du Désir,
Ô Femme,
Guéret
d’argile tiède
qu’un
frisson d’amour ensemence,
Femme…
Femme
des aubes claires
tissant
dentelle d’espérance,
Précieuse
amphore de chair
où
se décantent
les
arcanes d’une naissance,
Femme…
Femme
des heures lentes,
saturées
de patience,
Ô Femme-Fleur,
Épanouie
et prise au réseau de l’attente,
Berceau
végétal
où
se distille
une
eau-de-vie ombilicale,
Femme…
Saison
de tourmente
quand
s’annonce la délivrance,
Flancs
limoneux que lacèrent
des
lianes d’ondes stridentes,
Femme…
Orage
charnel et fulgurante morsure
par
où s’épanche
la
pulpe de chair et d’âme
de
ton ventre-fruit,
Ô Femme-Verger !
Ô Toi, la Femme-Mère,
l’Intemporelle,
la Souveraine,
redis-moi
les matins triomphants
carillonnant
d’allégresse
quand
Bonheur, Plénitude et Tendresse
acclament
un sourire d’enfant !
Danielle TREMPONT in Féminitude
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hello
RépondreSupprimerc'est toi qui a fait ce si joli poème
superbe
bisous
Oui iris il fait partie d 'un recueil paru il y a longtemps.Bises!
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