Vierge de Pomata
avec Saint Nicolas de Tolentino et Sainte Rose de Lima.
La Vierge de Pomata
Deux représentations de la
Vierge, dont les sanctuaires se trouvaient de part et d ‘autre du Lac Titicaca,
ont suscité une grande dévotion. L’une, la plus ancienne, était la Vierge de la
Chandeleur, à Copacabana et l’autre la Vierge du Rosaire à Pomata. Curieusement,
le costume de l’une et de l’autre se modifia au cours des années en suivant la
mode féminine espagnole.
C’est au cours du XVIIIe siècle que s’est fixé définitivement la tenue de cette Vierge particulière.
La Vierge de Pomata porte une grande robe large et cintrée avec une ceinture et un col de dentelle. Par dessus , elle porte une grande cape ouverte. Elle tient l’Enfant Jésus dans sa main gauche et, dans sa main droite, le rosaire qui la symbolise. Sur la tête elle porte une coiffe, un voile et une couronne d’impératrice.
Cette représentation
placée au centre de l’autel principal se trouve dans un arc d’argent avec des
étoiles, de grandes jarres ornées de fleurs et une profusion d’anges qui l’entourent
en volant.Le rouge et le rose sont les couleurs les plus fréquemment utilisées
pour les vêtements de la Vierge.
La Vierge de la Montagne
est un exemple intéressant de la fusion entre iconographie précolombienne et chrétienne.
Durant cette période, la Vierge Marie a été souvent représentée comme le Pachamama ou Mère Terre.
Ici, elle est représentée dans le Cerro de Potosi également connu sous le nom de Cerro Rico ( Montagne Riche) parce que c’est la plus riche source d’argent de l’hémisphère occidental.
Ce tableau, qui assimile la Vierge au Mont Potosí, en est un exemple. Il nous montre la montagne avec un visage féminin et les mains aux paumes ouvertes. A ses pieds, se trouve le Pape Paul III face à Charles Quint, derrière qui l'on voit un cacique, sans doute le donateur. L'Inca effectue l'ascension de la montagne, surmontée de la Trinité et flanquée de part et d'autre du soleil et de la lune, qui rappellent les anciens dieux.
Notre-Dame de
Candelaria,
patronne des Îles Canaries
Cristóbal Hernández de Quintana. ~
Nuestra Señora de Candelaria, siglo XVIII
Cristóbal Hernández de Quintana [1695-1777]
Parroquia de Santo Domingo de Guzmán, Villa de La Orotava (Tenerife)
M’étant lancée , pour cette période de fin d 'année, dans une
mise à l’honneur des madones, je suis , chaque jour, victime de violents coups
de cœur :-)…et comme je suis bavarde, j’ai tendance à en parler longuement avec
vous.
Que voulez-vous, j’ai dépassé l’âge des bouleversements de personnalité, mais j'espère quand même ne pas trop vous saouler avec mes coups de coeur et mes "à-propos"
Pour d'autres madones..(clic)
Pour d'autres madones..(clic)
Elles sont toutes vraiment très belles et tellement différentes de celles que l'on trouve dans nos régions.
RépondreSupprimerC'est particulier cette vierge qui change de robe et suit la mode.
Je n'y comprends pas grand chose mais dans certaines, on retrouve l'influence des indiens de ce continent.
J'aime beaucoup les deux vierges de la montagne.
Je t'embrasse bien fort Danielle.
Magnifique collection ! On est bien loin de la petite vierge en robe bleue des images pieuses de notre enfance !
RépondreSupprimerElles sont tout à fait extraordinaires ces vierges endimanchées, parées, chamarrées, toute la fureur du sud est là avec son explosion de couleurs et de symboles
RépondreSupprimeravec retard...j'admire ces Vierges dans leur grand manteau...
RépondreSupprimerJ'ai beaucoup aimé...j'ai quelques photos de vierges prises au Pérou et aux îles Canaries...
RépondreSupprimerSi ça t'intéresse, je fais des recherches et je te les envoie...
voici mon adresse...imagesetmotsminozamarie@gmail.com
Ce que tu nous a présenté est pure merveille !! Cette
RépondreSupprimerreprésentation de la Vierge dans cet immense manteau
est très peu connue. et même surprenante. Merci
à toi, pour nous faire découvrir des oeuvres aussi
extraordinaires. Très bonne semaine. ELZA