Comme un papillon, j'oublie le temps qui me reste et où la vie me conduit.Quelle importance, j'ai le coeur immense et le monde est petit. Ce qui compte, c'est d'avoir envie ( F.Gall)

mercredi 10 août 2011

A deux pas de chez moi...

A deux pas de chez moi, et par cette après midi peu ensoleillée...le château d'Ham-sur-Heure(clic)

Au  18è s., l'ensemble du château a été fortement remanié à la demande du comte Joachim-Maximilien de Mérode.
Actuellement, les bureaux de l'Administration communale y sont installés et un musée de la vie rurale et artisanale y a pris place.





Parmi les visiteurs illustres qui séjournèrent au château, citons l’empereur Charles-Quint, le 18 novembre 1540, le prince de Galles, futur roi Edouard VIII de Grande-Bretagne en 1918, les généraux C.H. Hodges et O.N. Bradley en 1944. A l’intérieur du château, dans la Salle des blasons, sont réunis divers documents touchant à l’histoire du bourg et du pays. Parmi ceux-ci, retenons des signatures autographes d’Anne d’Autriche, régente de France, de Louis XIV, de Louis XV, de Bonaparte, des rois Léopold II, et Albert I et de la reine Elisabeth.



L'entité  d'Ham-sur Heure marchera  bientôt au rythme  de la procession et de la marche militaire 
dédiée à saint Roch. 
Chef-d'oeuvre du Patrimoine oral et immatériel de la Communauté française



Chaque année, du mois de mai jusqu’au mois de septembre, dans l’Entre-Sambre-et-Meuse, c’est le temps des marches folkloriques. Il en existe plus de septante. Dans cette région, aux confins du Namurois et du Hainaut, il n’est guère de village et de hameau qui ne possède sa « compagnie ». Celle-ci encadre et protège la sortie du saint patronal. Organisés en pelotons de grenadiers, de zouaves, de voltigeurs, de sapeurs, etc., portant fusils et tirant des salves, ces soldats improvisés vivent intensément la tradition, et marchent au rythme des tambours et des fifres. La Procession et Marche Militaire Saint-Roch de Ham-sur-Heure compte parmi les plus traditionnelles.


1635 : La France veut annexer nos provinces par la force. Ses armées sèment la violence et la misère partout sur leur passage. En 1636, elles assiègent la place-forte de Beaumont, à une quinzaine de kilomètres d’Ham-sur-Heure, et occupent les villages environnants. Beaumont résiste. Mais les conditions de vie épouvantables de la population fournissent un terrain propice au développement des maladies. Parmi celle-ci : la peste. En 10 mois, un tiers de la population de la ville périt. En 1637, fuyant l’épidémie et les exactions des troupes françaises, une partie des habitants des campagnes s’enfuient. Certains trouvent refuge à Ham-sur-Heure, en principauté de Liège. Malheureusement, ils amènent avec eux la terrible maladie et, à sa suite à partir du mois d’août 1637, la mort.
 
Les prières s’élèvent alors vers saint Roch, invoqué contre les maladies contagieuses. Une chapelle en son honneur, à l’usage des religieux franciscains récollets, était en construction depuis 1636. Celle-ci se termine en 1638. Une confrérie et une procession annuelle purement religieuse en l’honneur de saint Roch voit le jour en 1640, à l’initiative des franciscains. Le manque d’archives jusqu’au XIXème siècle nous empêche de suivre avec précision leur évolution.
Depuis l’antiquité, des gardes d’honneur en armes accompagnaient certains cortèges religieux. La procession de Saint-Roch, le dimanche suivant le 15 août (le 16 étant le jour de la fête officielle du saint), s’intégra peu à peu dans cette longue tradition. A quelle époque ? Impossible de le dire. A la recherche de leurs racines à la fin du XIXème siècle, les Bourquîs (habitants du centre d’Ham-sur-Heure) adoptèrent comme date de naissance de leur marche, l’année 1638 inscrite sur la façade de la chapelle.

La première mention officielle moderne de cette marche date de 1863 : tous les ingrédients de la fête actuelle s’y trouvent : trois jours de fêtes et la présence de compagnies de marcheurs costumés et armés, locaux et étrangers au village. Folklore et religion s’y côtoient, leur importance respective variant en fonction des circonstances et de l’évolution des mentalités. Le départ de la procession a lieu le dimanche à midi et la rentrée dans la cour d’honneur du château vers 17h15. De plus, le samedi, le dimanche, le lundi et le mardi, des groupes de marcheurs et de tambours sillonnent le village sans relâche.

Une des particularités de ces festivités est sa séculaire marche aux flambeaux qui se déroule les trois jours de la fête à partir de 21h00 ; Cette retraite se termine par une offrande à saint Roch en sa chapelle. Largement copiée à l’extérieur à partir des années 1970, elle parcourait déjà les rues d’Ham-sur-Heure avant 1914.

1 commentaire:

  1. il y avait une villa romaine, les villae etaient constituée par la villa du dominus (propriétaire) et la partie rustique c'est a dire la ferme.depuis le 235 l'empire est en déchéance et les villae deviennent toujours plus autonomes. au v siècle avec la fin de l'empire d'occident les francs occupèrent le trritoire,les viles qui avaient été fortifiés devint toujour plus autonomes et se trnsformèrent enchateau pend le moyen -age. le nom d'Hidulphe que la tradition indique comme le premier dominus de la villa est peut etre le nom d'un chef franc (première moit-è du V siècle)

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