Comme un papillon, j'oublie le temps qui me reste et où la vie me conduit.Quelle importance, j'ai le coeur immense et le monde est petit. Ce qui compte, c'est d'avoir envie ( F.Gall)

samedi 2 avril 2011

Dans un jardin abandonné (1)


Contraint et forcé, le jardinier a rendu ses outils.Le jardin est abandonné à lui-même, la nature reprend ses droits sur les carrés de salades, les rangs d'oignons, les  carottes touffues , les  patates en grappes.
 Avec le retour du soleil et la douce chaleur printanière, le petit monde du jardin retrouve ses habitudes laborieuses..
Les coccinelles se sont donné rendez-vous sur les jeunes orties et sur les fraisiers sauvages.

 

La coccinelle

Elle me dit : Quelque chose
Me tourmente. Et j'aperçus
Son cou de neige, et, dessus,
Un petit insecte rose.

J'aurais dû - mais, sage ou fou,
A seize ans on est farouche,
Voir le baiser sur sa bouche
Plus que l'insecte à son cou.

On eût dit un coquillage ;
Dos rose et taché de noir.
Les fauvettes pour nous voir
Se penchaient dans le feuillage.

Sa bouche franche était là :
Je me courbai sur la belle,
Et je pris la coccinelle ;
Mais le baiser s'envola.

- Fils, apprends comme on me nomme,
Dit l'insecte du ciel bleu,
Les bêtes sont au bon Dieu,
Mais la bêtise est à l'homme.
 Victor HUGO

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1 commentaire:

  1. Magnifiques, tes coccinelles, et tellement sympathiques !
    Bon dimanche, Danielle !
    Norma

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vol(s) de papillon

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