Edmund Charles TARBEL
Maintenant que le printemps est là, brumeux et bleu sur la vallée, j'aime monter jusqu'à ma chambre et y demeurer à regarder, dans la clarté confuse de la lampe, l'ombre de mon front recueilli qui s'allonge, s'amenuise et s'incline doucement.
Et je reste là, immobile, écoutant en moi, essayant de saisir le passé.Ce passé si plein de toi, si vibrant de ton amour qu'il éclate aujourd'hui et jaillit du fond de moi, se répandant en flots innombrables sur mon front, mes bras, mon corps tout entier.Il réveille aussi le son de ta voix et l'étau de tes bras autour de moi!
Mais je retombe dans mon silence confus et mon attente fiévreuse!
Non, rien n'est perdu.Rien n'est changé.
Tous nos mots sont encore là, nos espoirs aussi, nos renoncements, nos rêves et nos souhaits déçus, tous nos secrets voilés de brume mais vivants comme nos deux coeurs battants.
Oui, mon Amour, tout est vivant !
Comme Toi! Comme moi!
Et parce que la Vie n'est qu'écriture sur l'eau, traces de pas sur l'herbe, la Vie continue à travers joies et souffrances et notre amour continue de vivre à travers notre séparation.
Tout ce qui reste en dehors de lui n'est que l'écho d'un écho !
Danielle T.
Extrait de "Féminitude" texte protégé.
Dis donc, c'est de toi ?
RépondreSupprimerMes compliments !
La peinture de l'été aussi, elle est de toi, il me semble, non ?
décidément, tu as tous les talents !
Bonne fin de journée,
Bises
Merci ZEN de ton passage et merci pour les compliments...:-)..euh, oui c'est de moi...:-)BISES !!!!!!!!
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