Le vent fera craquer les branches
La brume viendra dans sa robe blanche
Y aura des feuilles partout
Couchées sur les cailloux
Octobre tiendra sa revanche
Le soleil sortira à peine
Nos corps se cacheront sous des bouts de laine
Perdue dans tes foulards
Tu croiseras le soir
Octobre endormi aux fontaines.
Il y aura certainement
Sur les tables en fer blanc
Quelques vases vides qui traînent
Et des nuages pris aux antennes
Je t'offrirai des fleurs
Et des nappes en couleurs
Pour ne pas qu'octobre nous prenne
On ira en haut des collines
regarder tout ce qu'octobre illumine
Mes mains sur tes cheveux
des écharpes pour deux
Devant le monde qui s'incline
Certainement appuyés sur des bancs
Y aura quelques hommes qui se souviennent
Et des nuages pris aux antennes
Je t'offrirai des fleurs
Et des nappes en couleur
Pour ne pas qu'octobre nous prenne.
Et sans doute on verra apparaître
Quelques dessins sur la buée des fenêtres
Vous, vous jouerez dehors
Comme les enfants du nord
Octobre restera peut être
Vous, vous jouerez dehors
comme les enfants du nord
Octobre restera peut être
Octobre restera peut être
Francis CABREL
Les enfoirés : C.Maé, S.Lama, Maurane et H.Segara
Les enfoirés : C.Maé, S.Lama, Maurane et H.Segara
et ici le bruillard
RépondreSupprimerChez nous, il faut très beau, c'est l'été indien.
SupprimerComme j'aime ces lumières dorées d'Octobre, il faut en profiter au maximum, cela passe très vite...Trop vite.
RépondreSupprimerGros bisous Danielle !
PS : Comment va Victor ?
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