Gaston BERRY : Jonquille (in : Chanter quand même...)
- Honneur à vous, fraîches jonquilles,
- Corps d'émeraude et cloches d'or !
- Du Renouveau coquettes filles,
- Vous êtes timides encore !...
- LA JONQUILLE
- Voici que s'ouvrent les Pervenches,
- Le gazon court sur les coteaux ;
- A l'aube on entend, sur les branches,
- Chanter en chœur les passereaux.
- Dans les prés verts, en robes blanches,
- Les jeunes filles - gais oiseaux -
- Vont venir danser, les dimanches,
- Aux sons des joyeux chalumeaux.
- Nés du soleil et des rosées,
- Déjà les Lilas, dans les airs,
- Balancent leurs grappes rosées,
- Et l'on voit près des ruisseaux clairs,
- - Qu'elles effleurent de leurs ailes -
- Voler les vertes demoiselles.
- Aux zéphirs il est temps, mes sœurs,
- D'entr'ouvrir nos fraîches corolles ;
- Et, bien qu'ils soient légers, frivoles,
- De livrer nos douces senteurs.
- Car, - souriant ou l'œil en pleurs -
- L'Amour, bientôt, pour ses symboles,
- Va nous demander des paroles,
- Comme à toutes les autres fleurs.
Tu as un bouquet superbe !
RépondreSupprimerLes nôtres sont quand même toutes sorties, en dépit du manque de soleil..
Très bon dimanche, il semblerait que le soleil revienne chez nous...
Je t'embrasse, Danielle.
Mais c'est jaune !!!!
RépondreSupprimerCe petit poème colle parfaitement au sentiments que l'on devrait éprouver mais, pour le moment rien , ici c'est couvert encore et ton bouquet apporte le soleil.
Je t'embrasse Danielle, belle journée.
Superbe ode à la jonquille, donc au printemps qui, enfin, pointe son nez : soleil radieux à ma fenêtre aujourd'hui ! BOn dimanche, Danielle !
RépondreSupprimerCOLIBRI
PS : il y a une dédicace pour Mlle Lili
chez http://zeb-spleen.blogspot.com