Entre deux grappes de vertige,
J’ai marché hors mes lieux, hors mes heures,
A longs tâtons, par des chemins voilés.
Interdite, je découvre à présent un pays sans lisière,
Une contrée humide, de terre, de racines.
Oh ! Comme tout y est sombre !
Comme tout y est gorgé de plaintes végétales et de soupirs diffus.
Mon corps anxieux oscille sur cette arête d ‘ombre.
Las ! le passeur est là, immobile, à l’affût.
Dans la nuit qui chemine cornant le glas,
sa main noueuse tranche mon geste irrésolu !
Entre deux grappes de vertige,
J’ai dispersé mes pas,
Poursuivi des sentiers dont j’ai perdu la trace.
Je m’acquitte aujourd’hui du prix de mon ivresse
Car j’ai marche d ‘aveugle en ce pays d’exil où,
Seule, dissoute en moi-même
Et pénétrée d’oubli
Je guette un bruit lointain de vie, de cette vie aux mains plaines
Qui perdure, inconnue et hâtive,
et dont le souvenir sur mes lèvres de gel
N’est plus, déjà,
Qu’un goût vague de sel.
VIA OBSCURA.
Ouah ! Je reste sans voix ! C'est triste et beau à la fois comme la vie !
RépondreSupprimerBises
Belle poésie sur ce passager solitaire... de la vie...
RépondreSupprimerHello, Album vénitien.
RépondreSupprimerThe graceful sense wraps your artworks.
It's excellent and lovely...
The season of colored leaves, heartwarming atmosphere.
The traditional celebration, kimono infants.
The prayer for all peace.
Greetings.
From Japan, ruma ❀
hello Ruma,
RépondreSupprimerthank you for your visit and your fine wordss.
I try to make as well as possible
your photographs are splendid
Greetings from Belgium