D'un gradin d'or, - parmi les cordons de soie, les gazes grises, les velours verts et les disques de cristal qui noircissent comme du bronze au soleil, - je vois la digitale s'ouvrir sur un tapis de filigranes d'argent, d'yeux et de chevelures.
Arthur RIMBAUD
Fatalement belle, mais j'en garde une ou deux dans mon jardin, j'aime vivre dangereusement !
RépondreSupprimerPS : ah, notre illuminé Arthur, son sens de la rhétorique et sa parfaite culture greco-latine ne pouvaient que servir sa poésie, d'une rigueur... terriblement assassine !
Dangereuse mais aussi guérisseuse ! combien de cardiaques ne seraient plus là sans elle ! Question de dosage pour ne pas faire comme la Voisin ! Bises
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