Comme un papillon, j'oublie le temps qui me reste et où la vie me conduit.Quelle importance, j'ai le coeur immense et le monde est petit. Ce qui compte, c'est d'avoir envie ( F.Gall)

samedi 23 novembre 2013

Le bonheur est dans le pré! (photo du samedi-15)













Oh, les vaches !
Oui, mais...
où sont passées les vedettes de la semaine,
pour Amartia et son club?

Beau samedi !!!

Jacques Raymond Brascassat, né à Bordeaux le 30 août 1805, mort à Paris le 28 février 1867, est un peintre animalier et paysagiste français

vendredi 22 novembre 2013

22 novembre, Sainte Cécile..

Franz Russ Jr.


Belle fête aux "Cécile" de passage( dont la mienne)
 à toutes et tous les musicien(e)s, 
les facteurs d'instruments et les poètes!





mardi 19 novembre 2013

Un nid vient d'éclore... in nid vint d'disclôre

In nid vint d’ disclôre !

In plin nid 
Q’aveut muchi sès-oûs dins l’ buk d’ène sô.
Dès bias-oûs, trèze al douzène, bin lûjants !
Dins l’âbe, lès djon.nes tchafîy’neut
Èt cavol’neut d’ène couche a l’ôte :
Ô d’zeûs, pa d’zous, a gôche, a dwète !
Qué chariguètes !

Un nid vient d'éclore 
Qui avait caché ses oeufs dans le tronc d'un saule.
De beaux oeufs, treize à la douzaine, bien brillants!
Dans l'arbre, les jeunes babillent
Et volettent d'une branche à l'autre :
Au-dessus, par en-dessous, à gauche, à droite!
Quels espiègles!


A mitan bleûwe, djône a mitan,
Èl mame èr’vint,  al vole,
Èyèt  lè v’la qui zoubèle  avou yeûs’ 
Ô d’zeûs, pa d’zous, a gôche, a dwète !
Èle leû moustère çouci…
Èle leû moustère çoula…
Dèvant d’lès  rachènér  pou l’bètchîye
Dins l’nid d’famîye !

A moitié bleue, jaune à moitié,
La mère revient, à la volée,
Et la voilà qui sautille avec eux,
Au-dessus, par dessous, à gauche, à droite!
Elle leur montre ceci..
Elle leur montre cela...
Avant de les rassembler pour la becquée
Dans le nid familial.


Bin ô r’cwè du soya, èl popa   tchante !
I tchante si bin an patwès  masindji.
Què c’èst-in vré pléji d’ èl choûtér.
Mins lès gnognots r’vèn’neut bin râde
Èt  ça tchafîye, èt  ça cavole, èt ça zoubèle
:ô d’zeûs, pa d’zous, a gôche, a dwète.
Èl sô  trîyane di toutes sès fouyes.
Sès couches ont dès frîsons  d’contint’mint.
Tout frum’jîye dins l’djardin!


Bien à l'abri du soleil, le père chante!
Il chante si bien en patois mésanger
que c'est un vrai plaisir que de l'écouter.
Mais les petits reviennent bien vite
Et ça bavarde, et ça vole et revole  et ça saute
Au-dessus, par dessous,à gauche, à droite.
Le saule tremble de toutes ses feuilles.
Ses branches ont des frissons de contentement.
Tout frémit dans le jardin

In nid vint d’ disclôre !


In nid d’ masindjes !
Pètit bouneûr a plomes ,
P’tit bouneûr d’ène séson,
Tchansons a mitan bleûwes,
Tchansons djônes a mitan.
Èl djârdin tout ètîr è-st-al choûte
Èyèt mi, sins moti,
Dj’m’aspôye a l’uch du Paradis.
  
Un nid de mésanges.
Petit bonheur à plumes,
Petit bonheur de saison.
Chansons à moitié bleues.
Chansons jaunes à moitié.
Le jardin tout entier est à l'écoute
Et moi,sans dire un mot,
Je m'appuie contre la porte du Paradis.

Danielle T. 


+ d’après un poème du poète flamand Guido Gezelle

Een meezennestje is uitgebroken,

""Dat, in den wulgentronk
Gedoken,
Met vijftien eikes blonk;......"""

Guido GEZELLE

 


 Je sais que ce texte n'est pas vraiment de saison 
mais..je viens de le retrouver sur une vieille disquette 
alors avant de le perdre à nouveau..



lundi 18 novembre 2013

Pour Paola & Norma.....;-))))





 Jenny Newland



Jenny Newland

& toutes celles qui aiment les chats!




Un petit clin d'oeil en passant !
Belle semaine.Miaou!

dimanche 17 novembre 2013

Une madone pour un dimanche: Louis BREA


 Vierge du rosaire
Louis BREA
Retable de Biot

 La Vierge protectrice porte l'Enfant ( ici par exception sur son bras gauche) et tend avec lui le rosaire aux hommes agenouillés qui déjà le tiennent dans leurs mains jointes et lèvent vers la Mère et l'Enfant, un visage éclairé de ferveur. 

Il revient aux anges, l'un malicieux, l'autre sérieux, d'écarter les pans du grand manteau.

  La Vierge porte avec une grâce toute simple une robe de gloire, damassée d'or, dont la ceinture parée de petites roses précieuses est une autre image du rosaire.Les rouges francs de quelques vêtements structurent la belle ordonnance des figures sous un fin décor de bois doré.
Source: clic

Le Comté de Nice et les régions avoisinantes conservent un grand nombre d’oeuvres précieuses des peintres du XVème siècle et de la première moitié du XVIème, dont certains furent de véritables précurseurs de la Renaissance. De 1430 à l’affirmation de l’art baroque, ces oeuvres couvrent plus d’un siècle, qui fut un véritable âge d’or. Le retable de la Vierge de Miséricorde de Jean Miralhet (1430), conservée dans la chapelle des Pénitents Noirs de Nice, qui en furent les commanditaires, est considérée comme la 1ère oeuvre mobilière du Département des Alpes-Maritimes. Les plus récentes sont celles de François Bréa, réalisées vers 1555 qui sont exposées dans les églises de Saint-Martin d’Entraunes ou la cathédrale de Sospel, ainsi que le tableau de Saint-Michel de Menton, qu’Antoine Manchiello peignit déjà selon les règles de la Contre-Réforme, en 1565. Mais, c’est l’oeuvre de Louis Bréa qui est la plus riche et la plus représentative de cette Pré Renaissance. Ainsi, sur le territoire du Comté de Nice (de Briançonnet à Luceram) et au-delà en Ligurie du ponant (notamment, de Taggia à Gênes), ces retables, qui figurent parmi les plus beaux de leur temps, éclairent depuis cinq siècles les routes des “Alpes d’Azur“.( SOURCE : clic )




Beau dimanche !




Douceur et tendresse sur la toile(clic)
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