Nos boîtes aux lettres débordent de publicités en tous genres : c'est le temps de l'abondance et il faut bien l'avouer de la dépense et du gaspillage.Le 1er janvier, certains seront malades d'avoir trop consommé, d'autres le seront d'avoir été privés de l'essentiel.
Il y a toujours les nantis de plus en plus nantis et les pauvres qui sont de plus en plus pauvres.
Il me semble qu'auparavant,les riches étaient à l'aise mais dans la mesure.
Bien sûr,il y avait moins de produits proposés à la consommation.Ceux qui en avaient les moyens vivaient bien sans gaspillage outrancier.
Dans notre société , en période de fêtes, les pauvres sont doublement pénalisés.Les vitrines pavoisent , les étals croulent sous les produits fins dont les prix , le temps d'un soupir, vous essorent le porte-feuille
Loin de moi l'idée de gâcher l'esprit de la fête, ce billet est juste un constat , une prise de conscience , une invitation à la réflexion et au partage.
Jadis, il y avait toujours, à la table de fête, une place gardée libre pour l'invité inattendu.
Pensons-y en faisant notre marché...
Qu' adviendra -t-il de tout ce qui n'aura pas été élu, acheté, consommé?
Les tableaux sont de Louise MOILLON