Comme un papillon, j'oublie le temps qui me reste et où la vie me conduit.Quelle importance, j'ai le coeur immense et le monde est petit. Ce qui compte, c'est d'avoir envie ( F.Gall)

mardi 1 novembre 2011

Entre deux grappes de vertige





Entre deux grappes de vertige,
J’ai marché hors mes lieux, hors mes heures,
A longs tâtons, par des chemins voilés.
Interdite, je découvre à présent un pays sans lisière,
Une contrée humide, de terre, de racines.
Oh ! Comme tout y est sombre !
Comme tout y est gorgé de plaintes végétales et de soupirs diffus.
Mon corps anxieux oscille sur cette arête d ‘ombre.
Las ! le passeur est là, immobile, à l’affût.
Dans la nuit qui chemine cornant le glas,
sa main noueuse tranche mon geste irrésolu !

Entre deux grappes de vertige,
J’ai dispersé mes pas,
Poursuivi des sentiers dont j’ai perdu la trace.
Je m’acquitte aujourd’hui du prix de mon ivresse
Car j’ai marche d ‘aveugle en ce pays d’exil où,
Seule, dissoute en moi-même
Et pénétrée d’oubli
Je guette un bruit lointain de vie, de cette vie aux mains plaines
Qui perdure, inconnue et hâtive,
et dont le souvenir sur mes lèvres de gel
N’est plus, déjà,
Qu’un goût vague de sel.


VIA OBSCURA.
Danielle T.

Luca ALINARI.Le passager solitaire.


lundi 31 octobre 2011

SAMAIN est de retour...




Coings...coings


Persegada, cotognata, pâtes de coings 
ou comment occuper  le dernier dimanche d'un octobre flamboyant.

Des coings, bien entendu...que j'ai pelés ( la peau n'était pas très belle), coupés en quatre et mis à cuire doucement afin  d'enlever plus facilement les coeurs .
Découpés en morceaux, pesés et accompagnés d'une belle gousse de vanille et de leur poids en sucre fin , ils m'ont donné au bout de 45 minutes de cuisson cette belle pâte mordorée.
Croisons les doigts pour que cette pâte sèche   bien !
Dans quelques semaines , je pourrai la découper en petites  étoiles ou en petits  coeurs qui  accompagneront 
les salades folles au foie gras .
  

dimanche 30 octobre 2011

Dimanche d'automne.


Une bonne semaine de congé pour profiter du soleil qui prend ses aises avant de laisser place aux brumes et à la pluie.  Depuis quelques jours, les gens passent les bras chargés de fleurs. On n’attend plus » le jour dit »pour fleurir les tombes de nos disparus. Il y a  une quarantaine d’années, la rue était encore encombrée, bloquée par les voitures. Aujourd’hui, la circulation est aussi fluide que celle d ‘un dimanche normal, il en sera de même mardi. Les traditions ne se perdent pas tout à fait, on les ""ajuste"" un peu..   et puis l’affection et le souvenir se gardent au fond du cœur. C’est ce que j’expliquais, hier encore, à mes petites.Il fait  beau et le cimetière fleurit sous le soleil.

Bon week-end !!!
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