Comme un papillon, j'oublie le temps qui me reste et où la vie me conduit.Quelle importance, j'ai le coeur immense et le monde est petit. Ce qui compte, c'est d'avoir envie ( F.Gall)

vendredi 22 juillet 2011

Comme un p'tit coquelicot...

Le champ de blé met sa cocarde
Coquelicot.
Voici l'été, le temps me tarde
De voir l'arc-en-ciel refleurir.
L'orage fuit, il va mourir,
Nous irons te cueillir bientôt,
Coquelicot.
 
Robert Desnos

mercredi 20 juillet 2011

Enquêtes à Florence..à lire







Magdalen Nabb est un auteur de romans policiers britannique née le 16 janvier1947 à Church, un village du Lancashire et décédée le 18 aout 2007 en Italie. Après avoir étudié l'art, elle enseigne la céramique. En 1975, elle s'installe à Florence. C'est en 1981 qu'elle écrit son premier livre, Le Gentleman florentin, salué par Georges Simenon. La British Crimes Writer's Association lui décerne d'ailleurs le prix du meilleur roman policier en 1982 pour cet ouvrage. Ses enquêtes ont pour héros l'adjudant Guarnaccia. Elle a aussi écrit des romans pour les enfants.







En cette veille de Noël, tout est décidément bien trop calme à la stazione Pitti de Florence... C'est du moins ce que pensait le jeune carabinier Bacci avant qu'un riche Anglais ne soit retrouvé assassiné dans son appartement de la Via Maggio. Chez la victime, son supérieur l'adjudant Guarnaccia, découvre un demi-million de livres sterling et une oeuvre d'art volée.... L'enquête, à laquelle vont participer deux inspecteurs de Scotland Yard, va plonger Guarnaccia au coeur d'un trafic d'art à grande échelle, où des hommes aux caprices sans limites sont prêts à tout.

Si vous aimez les enquêtes bien menées ( et bien écrites) dans des lieux que vous connaissez ( et même si, comme moi, vous ne les connaissez pas, ô lacune) , je vous recommande  la  lecture de celles menées par Magdalen Nabb. J'ignorais tout de cet auteur jusqu'à ce que je trouve son nom  dans les pages finales d'un autre roman "policier".  J'ai cherché , trouvé et commandé deux livres, je les ai lu aussitôt reçus et , sans hésiter, j'ai  acheté tous les livres de cette série dont je pense le plus grand bien.C'est bien triste que cet écrivain soit disparue prématurément.
 Je reste attachée à Donna Leon dont j'ai aimé la plupart des livres parus.Toutefois, ces derniers ouvrages  m'ont laissée sur ma faim et s 'il n'y avait Venise et Brunetti...


A Florence, Guarnaccia est bien sympathique , lui qui souffre de la chaleur en permanence. Il a sa façon bien personnelle de mener ses recherches et de se faire une opinion , il a ses faiblesse mais aussi de belles qualités humaines qui le rendent très attachant.

C'est bien écrit, on reste " accro" jusqu'au bout.

""Ce qui caractérise les livres de Magdalen Nabb pour moi, c'est la finesse et la subtilité. La finesse et la subtilité de l'écriture tout d'abord. Les phrases sont élégantes et douces, elles captent la lumière de Florence, le charme des vieilles pierres, le temps qui passe. La finesse et la subtilité dans les personnages ensuite. Jamais stéréotypés, pleins de contradictions, ni noirs ni blancs mais très humains, avec leurs manies et habitudes, leurs aspirations et rêvent dont peu se réalisent pleinement. Et l'adjudant Guarnaccia, les regarde avec une incontestable tendresse, il essaie de les comprendre, de voir leur vie telle qu'elle est sans les juger. Et c'est de cette façon qu'il résout ses affaires: en comprenant les gens, leurs bons comme mauvais côtés, qui les entraînent inévitablement à réagir d'une certaine façon dans une situation donnée. Rien de trépidant dans tout cela, que ceux qui veulent des poursuites et des suspens ébouriffants ne fassent pas cette lecture, elle les décevra. Non, l'adjudant prend le temps de regarder les gens, suspects ou victimes avec la même humanité un peu bourrue, il va chez eux, se met à leur place, et les choses se mettent en place d'elle-mêmes, comme une évidence, une sorte de fatalité""
 

mardi 19 juillet 2011

Je vous ai gardé un morceau





Dimanche pluvieux, lundi sous la pluie, mardi...sous la drache.Personne au marché ce matin , tout le monde est planqué sans doute...au coin du radiateur.

Un p'tit rayon de soleil gourmand?

Dimanche en cuisine ,  j'ai pu sauver quelques morceaux de tartes aux nectarines. Celle-ci a eu un peu chaud ( quand on blogue on ne compte pas les minutes) mais elle fond dans la bouche !


Pour Danielle (Venetiamicio)...le service de famille date de....+/- 1870
Ce fut sans doute un cadeau de mariage et il est complet pour le  café, le thé ou le chocolat!

Voir ICI

dimanche 17 juillet 2011

Vive la rentrée....et oui!

Dimanche matin. Entre gris nuages et  légères éclaircies, il pleut…à verse. L’humeur est au diapason .Il fait froid, je sors du placard mon très gros pull et mes chaussettes ; moi, quand j’ai froid, je ne suis bonne à rien. Heureusement ,hier,  les filles, bien qu’en appétit, nous ont laissé de quoi dîner ce midi .De vous à moi, j’avoue que j’avais cuit dans cette perspective deux poulets des Landes bien dodus , des tomates, des champignons et des « patates «  en quantité.

Ce midi, pas de grands préparatifs donc, je peux me préparer un kawa bien chaud et bien corsé et passer en revue les publicités hebdomadaires en attendant le retour du grand chef .Bien installée, je me prépare à passer un moment très relax quand là, en première page, c’est l’horreur : « Vive la rentrée ! » J’en avale de travers…mais c’est pas possible, ils sont fous ! Je râlais déjà quand ces pubs nous étaient distribuées début août mais là, 15 juillet …cela dépasse mes bornes. 
Déjà qu’il a fallu  se persuader que les vacances étaient bien là, que l’on pouvait  décompresser, se laisser aller, profiter de nos journées et de nos nuits comme nous l’entendions le mieux , déjà qu’il nous a bien fallu  quinze jours pour penser arriver au résultat escompté et bang, voilà tous nos efforts réduis à néant : Vive la rentrée , clament les réclames ! Entre le charolais en promotion et les rouleaux de papiers de ménage « en tous genres », trois pages de cartables…de quoi combler les petites princesses et les pirates en devenir. Tu parles ! 

Et puisque nous causons  cartable. De mon temps et du vôtre d’ailleurs, ( oui je sais cela fait vieux jeu mais quand même) , de mon temps, disais-je donc , un cartable c’était résistant, cela prenait son temps pour vieillir , ça résistait aux chutes, aux chocs, ça protégeait nos trésors scolaires et autres. Un cartable cela faisait partie de notre vie durant des années, six , au moins. Car pour l’entrée en secondaire, on avait droit à du neuf, à un modèle plus racé à la hauteur de toutes les espérances parentales quoi!


Aujourd’hui c’est le règne des marques ( elles n’ont jamais eu cours chez nous) des fantaisies qui ne tiennent que le temps…d’une fantaisie justement ! Les enfants sont chargés comme des «  baudets », les sacs se laissent aller , les coutures craquent…c’est la Bérézina avant la fin de l’année scolaire. Au moment de la rentrée, un nouvel achat s’impose qu’il faudra négocier avec nos Einstein en herbe. Que de palabre au rayon fournitures scolaires…

Ouf ! Chez nous, et j’espère que c ‘est grâce aux principes que nous a avons essayé de leur inculquer, les filles continuent de se montrer raisonnables dans leurs achats, et nos petites-filles savent que papa et maman décideront, si nécessaire,  du maître achat ; qu’elles ont le droit d’avoir des envies mais que la satisfaction de certaines de ces envies doit, dans un juste mesure, se mériter. Et la tirelire peut aussi être sollicitée.

Et pour tout vous dire ou presque ,en 1963, mon beau-père, ingénieur de son état, eut besoin d ‘un nouveau "cartable". Belle maman qui n’achetait que de la qualité, décida que son fils unique méritait bien d’en recevoir un , lui aussi. (Il enseignait depuis quelques années déjà mais il venait de m’épouser, sans doute voulait-elle marquer le coup :-)) Ces deux cartables sont ici, à côté de moi, dans un coin du bureau. Ils ont bien rempli leurs tâches, ils ont juste besoin d’un petit coup de cire.

Celui de mon mari ( 30 ans de bons et loyaux services, le cartable, n'est-ce pas :-)) est prêt à reprendre le chemin de l’école, il a gardé la dernière éponge, le dernier frotteur et une réserve de craies de toutes les couleurs. Son unique défaut, il n’est plus à la mode, il n’est pas « griffé »…il n’a pas servi un pirate en devenir mais un « maître d ‘école » qui le regarde toujours avec émotion.

Et, bé, voilà la nostalgie, tiens ! En harmonie avec l’air du temps. Bon, c’est pas tout ça, il faut occuper ce dimanche pluvieux  alors, après le dîner( repas de midi pour nous , les Belges) , shampoing et bigoudis ou tarte aux nectarines ???



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