Comme un papillon, j'oublie le temps qui me reste et où la vie me conduit.Quelle importance, j'ai le coeur immense et le monde est petit. Ce qui compte, c'est d'avoir envie ( F.Gall)

vendredi 25 février 2011

Du côté de chez moi...


Une commune de 10.000 habitants sertie entre deux rubans d’eau :la Sambre qui porte les péniches et les bateaux de plaisance et l’Eau d’Heure qui se contente des kayaks et des coquilles de noix. Des confins boisés, des quartiers résidentiels , un hôpital universitaire avec de nombreuses dépendances, un centre culturel, des restaurants, des commerces, une proche grande ville au glorieux ( et douloureux) passé industriel  et minier et un « centre «  que nous continuons d’appeler « le village » qui a su garder son caractère rustique et bon enfant.. C’est là que je vis, entre la maison à prières et le cimetière, entre le curé( voisin de droite) et le fossoyeur ( voisin de gauche)….service après vie garanti !


lundi 21 février 2011

Si belles encore ...

 Corsets de velours nuit, jupons de soie froissée,

Moi, je suis la tulipe, une fleur de Hollande
Et telle est ma beauté, que l'avare flamand
Paye un de mes oignons plus cher qu'un diamant
Si mes fonds sont bien purs, si je suis droite et grande.
Mon air est féodal, et comme une Yolande
Dans sa jupe à longs plis étoffée amplement,
Je porte des blasons peints sur mon vêtement,
Gueules fascé d'argent, or avec pourpre en bande.
Le jardinier divin a filé de ses doigts
Les rayons de soleil et la pourpre des rois
Pour me faire une robe à trame douce et fine.
Nulle fleur du jardin n'égale ma splendeur,
Mais la nature, hélas ! n'a pas versé d'odeur
Dans mon calice fait comme un vase de Chine.
Théophile GAUTIER


dimanche 20 février 2011

Je viens de terminer la lecture de

Comment survivre au décès accidentel de sa fille, même quand celle-ci ne voulait plus vous voir ? Et d'ailleurs pourquoi Élisabeth ne voulait-elle plus voir Agnès, cette mère écrivain de romans policiers à succès, cette maman veuve d'un grand amour qui n'a pas réussi à refaire sa vie auprès d'un mari de substitution ? Dans le dédale d'un étonnant jeu de miroirs entre la mère vivante et la fille décédée, au-delà du chagrin et de l'indicible désespoir, Agnès va avoir beaucoup de mal à extirper la réalité du fantasme, l'horreur de la poésie, la vérité du mensonge. Pourquoi encore sa fille lui confie-t-elle ses enfants par testament ? Et pourquoi fait-on un testament quand on n'a que trente ans ? La thèse officielle de l'accident de voiture arrange tout le monde, mais il existe tant de coïncidences troublantes qu'Agnès ne pourra qu'enquêter pour tenter de découvrir qui était véritablement sa fille... et qui elle est, elle-même.Construit en six parties de dix courts chapitres La Table des enfants est un roman intimiste, poétique et très original. Le cheminement de cette mère plus morte que vive de trop de douleurs accumulées, que son éditeur pousse à écrire à nouveau et que la vie n'épargne jamais, est sincèrement bouleversant.

Certes le thème est douloureux  et prenant mais tout du long du récit et au delà du questionnement omniprésent,  la compréhension et l'espoir servis par un langue élégante  , poétique et musicale tracent le chemin à suivre pour....  
Un thriller intime intensément émouvant.
Quelques digressions...quelques invraisemblances mais une excellente analyse des liens qui peuvent exister entre une mère et sa fille aux prises avec une vie qui ne les a pas ménagées

Un vrai bon moment de lecture qui suscite la réflexion.
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