Comme un papillon, j'oublie le temps qui me reste et où la vie me conduit.Quelle importance, j'ai le coeur immense et le monde est petit. Ce qui compte, c'est d'avoir envie ( F.Gall)

samedi 8 janvier 2011

Bon week-end...

La neige a disparu laissant derrière elle saletés et problèmes ménagers.Notre vieille maison a souffert.Elle  accuse son âge et réclame des soins vigilants. La pluie ,elle, est arrivée venant grossir les inondations dues à la fonte des neiges et des plaques de glace.Nous avons fini d 'écoper, il nous faut à présent penser rénovations.Le printemps sera voué aux pinceaux et autres agréments.En attendant voici quelques branches joliment fleuries...pour patienter jusqu'au soleil.
Bon week-end à toutes et à tous !

jeudi 6 janvier 2011

Quoi, mais j'ai rien fait, je dors...


 Puisque durant la nuit, je grimpe sur tout, et croyez-moi, j'ai une certaine agilité, Mon-Elle a planqué ses verreries et ses faïences anciennes dans le bureau qui est devenu une vraie caverne d'Ali Baba au grand dam de mon Baba à moi. Mais moi je remarque tout et je trouve tout et pendant qu'elle pianotait je me suis installée :des livres, des papiers, des vieilleries...un paradis pour moi. J'ai rien cassé...mais j'ai vu qu'elle croisait les doigts...

mercredi 5 janvier 2011

C'est bien valable jusqu'au 31 janvier

 enfin, c'est ce que j'ai toujours entendu dire.Et puis, j'avoue que réaliser cette composition m'a pris un temps certain et j'ai un peu mal au coeur  de la ranger ,déjà, dans un dossier qui restera fermé.

Allons de l'avant tout en gardant un oeil sur tous les souhaits échangés au seuil de cette année.Rendez-vous pour le bilan. mais que les  jours, semaines et mois prennent leur temps!

Help...

Des amies me signalent qu'un page de pub vient gêner l'ouverture de mes blogs et que par conséquent les visites deviennent compliquées.Est-ce pareil pour vous? Je n'ai rien fait pour que cette page apparaisse.Est-ce récent?Si vous connaissez le remède, merci de bien vouloir me le transmettre.

mardi 4 janvier 2011

Le roi boit! ;-) à Kenza

Le roi boit . Jacob JORDAENS
Version de Bruxelles.


Au milieu en haut : In een vry gelach / Ist goet gast syn ("C'est bon d'être invité/S'il ne faut pas payer"). 

Cette scène exubérante trouve son origine dans la coutume qui veut que celui qui découvre la fève cachée dans son morceau de gâteau, le jour des Rois (6 janvier), devienne le roi de la soirée et choisisse sa cour parmi ses convives. Au centre, derrière une table richement garnie de vaisselle précieuse, de gaufres, de pâtés et de vin, trône le souverain du jour. Le personnage du vieillard a été identifié comme étant le beau-père de Jordaens, le peintre Adam van Noort. Certains historiens d'art ont considéré cette scène d'une jovialité extrême comme une critique de ce type de comportement par un artiste qui aspirait à la sobriété et devint plus tard protestant. L'explication paraît cependant aussi peu satisfaisante que l'interprétation qui voyait dans ce tableau un hymne au bien-être et à la chaleur du cercle familial, opinion si populaire qu'elle s'exprimait même sur des couvercles de boîtes à biscuits. L'excès avec lequel les personnages de Jordaens se donnent du bon temps - qui ne contribue pas nécessairement à leur bonheur - semble trouver un commentaire plutôt ambivalent dans le texte du cartouche central. Comme dans "Le satyre et le paysan", également dû à Jordaens, le message et la mise en scène semblent se contredire. Si l'idée de ne pas payer son écot est agréable, elle peut mener à des excès qui le sont bien moins. Le tableau n'est donc pas exempt d'une certaine ironie. (d'après Joost Vander Auwera)
 
Et merci aux  fabricants qui ont eu la bonne idée  de  mette l'art à portée de tous via leurs boîtes à biscuits :-)

lundi 3 janvier 2011

Je vous souhaite

 

 

 

 

Dji vos souwéte…je vous souhaite


Dji vos souwéte du bon vint, 
Je vous souhaite bon vent
In-ôji tch’mwin , dès lôdjès  voyes,
un chemin aisé, de larges voies ,
An tout suchant fôrt bin què vos n’ boudj’rèz nin :
Tout en sachant très bien que vous ne bougerez pas
Vos n’ d’avèz nin l’invîye !
Vous n'en avez pas l'envie !

Dji vos souwéte dès bias lîves 
Je vous souhaite de beaux livres
Plins d’ istwêres di féyes èyèt d’ bèlès-imâdjes
Pleins d'histoires de fées et de belles images
An tout suchant fôrt bin què vos n’ lès lîrèz nin :
Tout en sachant très bien que vous ne les lirez pas
Vos n'avez nin l'timps !
Vous n'avez pas le temps! 

Dji vos souwéte di rîre 

Je vous souhaite de rire

an vos souv’nant d’ mi

en vous souvenant de moi

An tout suchant fort bin

tout en sachant très bien

què vos m’ôrèz râde roublîyi,

que vous m'aurez vite oublié

C’èst vo drwèt !

C'est votre droit!


Dji vos souwéte dès pârtâdjes,
Je vous souhaite des partages
Dès pârtâdjes di pléjis,
Des partages de plaisirs,
Dès pârtâdjes d’ amitiès
des partages d'amitiés
An tout suchant fôrt bin
Tout en sachant très bien
Què tout çoulà n'èst nin ôji! 
Que tout cela n'est pas facile !

Èyèt sûrtout… surtout,
Et surtout...surtout
Dji m’ souwéte , a mi, ène noûve vikérîye,
je me souhaite, à moi, une nouvelle existence
Boune come du blanc pwin,
Bonne que du pain blanc
Eûreûse come èn’ èspite dins in vêre di vin,
Heureuse comme un bulle dans un verre de vin
Longue, longue
Longue, longue
èyèt fèle come  in rève qu’on fét
et ardente comme un rêve que l'onfait
quand on-a vint ans !
quand on a vingt ans !



Difficile de  traduire certains mots très imagés pour nous les Wallons ainsi :
spite.De l'eau qui "spite", c'est de l'eau qui pétille. J'ai choisi le mot " bulle" parce que la bulle crée l'éclat et la  légèreté.
Fel : vigoureux, ardent,osé...la signification dépend du contexte.
J'ai choisi "ardent" qui correspond mieux aux attentes de la jeunesse.

Alors...combien de points vous accordez-vous? :-)


dimanche 2 janvier 2011

Dji vos souwéte..


Dji vos souwéte…


Dji vos souwéte du bon vint,
In-ôji tch’mwin , dès lôdjès  voyes,
An tout suchant fôrt bin què vos n’ boudj’rèz nin :
Vos n’ d’avèz nin l’invîye !

Dji vos souwéte dès bias lîves
plins d’ istwêres di féyes èyèt d’ bèlès-imâdjes
An tout suchant fôrt bin què vos n’ lès lîrèz nin :
Vos n’avèz nin l’ timps !

 

Dji vos souwéte di rîre 

an vos souv’nant d’ mi

An tout suchant fort bin

què vos m’ôrèz râde roublîyi,

C’èst vo drwèt !


Dji vos souwéte dès pârtâdjes,
Dès pârtâdjes di pléjis,
Dès pârtâdjes d’ amitiès
An tout suchant fôrt bin
Què tout çoula ç’ n’èst nin ôji !

Èyèt sûrtout… surtout,
Dji m’ souwéte , a mi, ène noûve vikérîye,
Boune come du blanc pwin,
Eûreûse come èn’ èspite dins in vêre di vin,
Longue, longue
èyèt fèle come  in rève qu’on fét
quand on-a vint ans !



 Pour commencer l'année, un petit hommage à ma langue maternelle, celle dans laquelle j'ai choisi d 'écrire , il y a de ça plus d'un quart de siècle. 
Langue maternelle, langue d 'Oil  pour moi, et si chère à nos anciens.
Ma grand-mère m'a élevée dans cette langue là, le français était pour elle, comme pour tous ceux de son époque, la langue des papiers officiels ainsi que  l'avait  voulu François Ier à Villers-Cotterêts.
Langues d'Oil, langues d'Oc... même combat pour la survivance..
  
Allez ce n'est guère difficile !

A demain pour...le texte en français ?
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