Comme un papillon, j'oublie le temps qui me reste et où la vie me conduit.Quelle importance, j'ai le coeur immense et le monde est petit. Ce qui compte, c'est d'avoir envie ( F.Gall)

samedi 30 octobre 2010

Je m'étais dit...

 prends un peu d 'avance, dresse la table avant l'arrivée des filles...

 une fois chose faite, un petit moment , non pas de distraction,
j'avais à faire en cuisine et voilà le tableau
 sans commentaire..
" ben quoi,  j'ai rien cassé..
Donc pour Noël, faudra faire gaffe...


vendredi 29 octobre 2010

Lucas CRANACH / Wim DELVOYE

Lucas Cranach l'Ancien (1472-1553)
Judith avec la tête d'Holopherne
1530
 

"" Impossible de la louper, depuis la fin du mois d'août, une tour gothique de 17 mètres surplombe le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, dialoguant à distance avec la tour d' l'hôtel de ville. Elle est signée WIM DELVOYE. Après l'avoir présentée à Venise et à Paris, l'artiste gantois l'a déplacée à Bruxelles dans le cadre de son exposition " Knocking on Heaven's door.
 Exposition étonnante, rassemblant des oeuvres récentes, jamais montrées en Belgique.

Ces pièces peuvent être rassemblées en trois catégories. Les gothiques( la tour, la maquette d'une chapelle), les christiques ( une série de sculptures et de dessins représentant le Christ contorsionné autour de sa croix) et les sculptures de bronze, dorées et vrillées. Mais ceux qui s 'attendent à voir ses cochons tatoués seront déçus...

Hasard du calendrier? une autre exposition prend place au même moment aux Beaux-Arts, celle du peintre allemand Lucas CRANACH. Les univers de ces artistes sont à mille lieues l'un de l'autre mais la scénographie fait qu'on peur rejoindre l'une sans traverser l'autre.
Une oeuvre de Wim DELVOYE a même été insérée dans le parcours CRANACH. Un parcours qui part de ses premiers tableaux et gravures ( colorées pour certaines) pour s'arrêter ensuite sur ses thèmes de prédilection: la cour des Princes électeurs, dont il était le peintre attitré, la Réforme et bien sûr les femmes.

Il peint  avec volupté Lucrèce, Vénus,une Allégorie de la justice  ou même La mélancolie, incarnée par une jeune femme assez sournoise.

La mélancolie.


On ressort de l'exposition impressionné par la profusion et la technique de Lucas CRANACH.Directement dans les scuptures de Wim DELVOYE.Une étonnante rencontre.

 Texte paru dans le" Mosquito" de cette semaine.

Jusqu'au 23 janvier 
Palais des Beaux-Arts de Bruxelles.

www.bozar.be

jeudi 28 octobre 2010

Allo, Wînnnn?- Non c'est Samain...







Avant que de franchir le seuil de Novembre pomponné de chrysanthèmes, laissons venir à nous Halloween, ses citrouilles, sorcières et arachnides en tous genres. Sacrifions à une mode qui a , aujourd’hui , tendance à  s’essouffler. J’en suis bien aise. Certes nos petits prennent plaisir à se costumer et à quémander friandises contre promesse de  mauvais sort ou de coups de bâtons mais…cette fête  n’a plus rien à voir avec nos  « véritables «  traditions.

Qui sait encore ce qu’étaient les fêtes de SAMAIN  parties aux Amériques avec les Irlandais et de retour au bercail , commercialisée à outrance ?
  
"C'est une maladie de la pomme de terre, qui poussa en 1846 nombre d'Irlandais à y émigrer. La tradition irlandaise consistait alors à creuser d'énormes pommes de terre ou des navets, que l'on illumine à l'aide de bougies pour en faire des lanternes : en arrivant aux Etats-Unis, les Irlandais substituèrent aux légumes de leurs ancêtres la citrouille qu'ils avaient découverte sur le sol américain.
A la fin du XXe siècle, l'initiative d'une société spécialisée dans le déguisement, bientôt relayée par quelques ténors de l'industrie alimentaire américaine, fut à l'origine du retour en France d'Halloween qui, ne l'oublions pas, fut une coutume celte puis gauloise..."


Celte et gauloise, par conséquence, cette fête correspondait à la nuit du 31 octobre de notre calendrier julien.  Elle marque le fin du calendrier celtique et annonce le début de la saison sombre. SAMAIN n’appartient ni à l’année qui se termine, ni à l’année qui commence, c’est un jour à part, en dehors du temps qui permet aux vivants de rencontrer les défunts. Elle permet aussi aux défunts non réincarnés de passer dans le monde des vivants pour y retrouver le lieux et les personnes  qu’ils aimaient . On situe cette fête au 1er novembre de notre calendrier. Comme toutes les fêtes celtiques, SAMAIN compte trois jours de festivités : le premier est consacré à la mémoire des héros, le deuxième à celle de tous les défunts et le troisième aux réjouissances populaires et familiales.

« « La veille de la nuit de SAMAIN, avait lieu la cérémonie de la renaissance du feu. Les propriétaires des maisons éteignaient les feux de l’âtre avant de se rassembler à la nuit tombante sur la place où les druides procédaient à l’allumage d’un nouveau feu sacré en frottant quelques bois secs du chêne sacré. Ils allaient ensuite allumer de grands feux de joie sur les collines environnantes pour éloigner les esprits malfaisants. Puis chaque maître de maison repartait avec quelques braises tirées du nouveau feu sacré pour rallumer un nouveau feu dans l’âtre de sa maison qui devait durer jusqu’à la prochaine fête de SAMAIN et protéger ainsi le foyer tout au long de l’année.
Dans la nuit du 31 octobre – les fêtes celtes commencent à la tombée de la nuit -, on croyait que le monde des morts, des fées et des sorcières entrait en contact avec celui des vivants. On croyait ainsi que les âmes des défunts revenaient errer autour des maisons des vivants c' est pourquoi on laissait la porte entre ouverte et une place à table et on plaçait des lanternes sur les chemins pour les guider. »
La tradition de SAMAIN n’a pas complètement disparu ni avec la romanisation de la Gaule, ni avec le développement du catholicisme. Et c’est sans doute par référence à cette fête celte que le pape Grégoire IV décida, en 840, de faire du 1 er novembre, le jour de tous les saints. La référence à SAMAIN devenait encore plus claire lorsque, trois siècles plus tard, à la fête des saints et des martyrs, on adjoignit la fête de tous les morts."

Chez nous, en Wallonie, les enfants parcouraient les rues du village et allaient de maison en maison en portant des « grigne-dints » , soit des betteraves évidées…aujourd’hui ils se contentent de déambuler, déguisés en personnages censés faire peur  et de tendre leur sac…

Bien sûr, je vais sacrifier à la coutume, ma lanterne sera éclairée,   j’ai de bonnes réserves de sucreries. Chaque année, mon heurtoir est ardemment sollicité, les enfants savent que je suis là et que je n’aime pas du tout les coups de bâton !

Cécile T.



mercredi 27 octobre 2010

L'orientalisme en Europe ( exposition)



 "L'esclave blanche"  Jean LECOMTE DE NOUY

La fascination pour l'orient
aux Musées royaux des Beaux-Arts à Bruxelles

A côté des immenses stars DELACROIX et KANDINSKY ( une seule oeuvre de celui-ci présentée), la majorité des peintres, exposés en 160 tableaux, sont moins connus du grand public, ce qui ne signifie pas qu'ils ne soient pas passionnants.


L'exposition fait démarer cet engouement par l'expédition de Napoléon en Egypte , en 1798. Curateur de l'expo et responsable de la section orientaliste du musée, Davy DEPELCHIN rappelle que ces artistes n'étaient pas nécessairement des propagandistes de la cause expansionniste. Beaucoup étaient habités par un grand respect pour cet orient qu'ils découvraient avec un réel désir de comprendre cet Autre, tellement autre. Ce qui ne les a pas empêché de véhiculer quelques fantasmes sur les hammams et belles odalisques.


  Dans un parcours qui comprend douze thèmes distincts, la section" Rêves hédonistes"nous propulse d'ailleurs dans l'univers des Mille et Une Nuits, exprimé notamment par Jean LECOMTE DU NOUY. ( L'esclave blanche )


Le nu est bien présent dans cet orientalisme , alors que l'époque est plutôt à la pudibonderie.  

Des fabuleuses scènes bibliques tel Le repos de la Sainte Famille pendant la fuite en Egypte de Luc Olivier MESON, à quelques sultan lubrique en passant par les Rois mages en voyage dans de superbes paysages sahariens, on participe à une sorte de film à grand spectacle.

 James TISSOT


Mais qu'on ne s'y trompe pas, à côté d'artistes trop injustement méconnus ( GERÔME, FROMENTIN, VERNET ), on découvre plusieurs DELACOIX ( Mort de Sardanapale) , une magnifique Petite baigneuse d 'INGRES, un  GERICAULT,  une Femme arabe portant une cruche d'une élégante modernité signée Léopold Carl MULLER.



 Eugène FROMENTIN


Dans l'épilogue moderne( trop court ?), l'orientalisme se cherche dès la fin du XIXème d'autres voies picturales .Voici La fête arabe de RENOIR,Théo VAN RYSSELBERGHE, Paul KLEE, EVENEPOEL et KANDINSKY.


 Henri EVENEPOEL

Pour les  amateurs de peinture et ceux que l'évolution des mentalités interpelle. (PN)

 rue de la régence,3,
Bruxelles.
 du mardi au dimanche de 10h à 17 h.
9 euros


Article paru dans le Mosquito de la semaine à venir.














 



dimanche 24 octobre 2010

Dimanche sous le vent, dimanche gourmand

Journée pluvieuse et venteuse...le temps est arrivé de continuer à étudier le fonctionnement de la nouvelle auxiliaire de cuisine...quelques fruits d'automne qui demandent grâce...15 minutes de préparation et voilà, hop, dans le four dont je tâte les boutons ( ah, les trucs modernes :-(.. j'vous raconte pas).
J'ai donc testé la recette de la "Focaccia ai tre frutti" du blog " La voglia matta" Vous en vouliez une part? Désolée...c'était trop bon!
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